Un documentaire explore la scène black métal française.
L’analyse et la mise en perspective de la musique populaire, ou pop music, confronte toujours le mythe à la réalité, le fantasme des codes d’honneur de rock stars ou de DJ jusqu’au-boutiste finit toujours par se télescoper avec la réalité de marché de la diffusion de la musique.
À croire l’obstination de certains musiciens à se définir comme partie prenante d’une scène et d’un micro-genre, on constate plutôt une homogénéisation de la musique.
Tel un rafiot solitaire pourtant, le black métal vit quant à lui dans une autarcie, certes relative, mais nettement plus concrete que la plupart des autres genres.
Jamais un titre n’a connu une reconnaissance d’envergure et la scène est assez imperméable. Notamment à l’échelle de l’hexagone. C’est cette scène si particulière et vivace que le documentaire Bleu, Blanc, Satan, de Noisey France est allé explorer. Dans une réalisation brute, le film s’heurte aux récits de grands noms de la scène : Valnoir, Deviant Von Blakk, Hreidmarr…
À visionner ci-dessous.
Visuel : (c) DR