Le trio allemand est de passage vendredi au Badaboum. Avant ça, il sort un clip pour illustrer le morceau « Masse ».
Des clubbers invétérés, mais pourvus d’une solide formation classique, lancent un jour un projet : le Brandt Brauer Frick. C’était il y a onze ans, et l’idée, comme ça, avait l’air assez simple : associer l’idée de musique électronique (tendance technoïde, plutôt) et celle de musique classique, ou, dit de manière plus exacte (puisque ces mots sont ceux de Daniel Brandt, l’un des trois membres du groupe) : « combiner le son des compositions classiques et instrumentales avec l’énergie et la pulsion de la dance-music. » Quatre albums et une panoplie d’EP plus tard, le trio est devenu l’une des références absolues du genre, sur disque comme en live (leur prestation lors d’une Nuit Zébrée parisienne, il y a trois à La Bellevilloise, nous en avait définitivement convaincu), joue aux quatre coins du monde (dans des musées, des festivals, ou des salles à taille plus humaine) et expérimente toujours autant. Sur Joy (2016), ils collaboraient par exemple avec le poète et chanteur Beaver Sheppard, avaient joué à Mexico en compagnie de l’orchestre symphonique de la capitale, ou avaient accueilli, dernièrement, l’ex Rita Mitsouko Catherine Ringer sur Echo, leur dernier disque qui arrive en juin.
Avant de les recevoir vendredi prochain à l’occasion d’un Nova[Mix]Club qui s’annonce franchement spectaculaire (sont aussi conviés : Jardin, Cora Novoa, Pierre Kwenders & UPROOT ANDY) et où ils ne joueront pas en live, mais proposeront un mix dont on sait d’avance qu’il ne laissera personne indifférent, on vous dévoile le clip de « Masse », immersion dans ce qui semble d’abord être les coulisses de production du morceau, mais qui ne l’est en réalité pas tout à fait…
Pour le Nova[Mix]Club, il reste quelques ultimes places. Elles sont là. L’album, lui, arrive le 7 juin. Et on vous le recommande très fortement.
Visuel © Max Parovsky