Stars en Europe, les 4 DJ’s se lancent à la conquête des Amériques. DJ Atom raconte son rêve américain
Après une tournée dans toute la France et en Europe, il fallait bien que nos quatre DJs Nantais s’attaquent au Nouveau Monde. Leurs shows à New-York et Montréal ont fait salle comble, mais quid de Chicago, cette ville que l’on qualifie souvent comme étant la plus américaine des villes américaines ?
Le 9 avril dernier, le groupe a joué au Metro, salle de concert réputée pour son choix éclectique de groupes émergents. Le public était là et curieusement (?), majoritairement américain…
Après le concert, DJ Atom a donné son point de vue sur cette tournée aux States.
Pour nous c’était très cool ce soir, c’était comment pour toi ?
C’était cool aussi. Il y avait une pure ambiance, ils étaient bien chauds ! Justement on se posait la question de la proportion de Français par rapport aux Américains parce que sur les dates jusqu’ici (New York, Philadelphie, Montréal et Toronto. NDLR) en général c’était un peu 50-50… Là on a l’impression qu’il y avait plus d’Américains, peut être qu’on se trompe, je sais pas…
Ça vous importe qu’il y ait plus d’Américains ?
A priori, les Français commencent un peu à nous connaître, et l’idée est de développer le projet aux Etats-Unis donc tant qu’à faire, qu’il y ait le plus d’Américains possible c’est toujours un plus.
Passer de Nantes à une tournée aux U.S., qu’est-ce que ça fait ?
Hum bah disons que ça ne s’est pas passé comme ça d’un coup, de Nantes aux Etats-Unis ! Il y a eu pas mal d’étapes avant ça, donc on commence à être habitué à voyager, à jouer à l’étranger… Après, avec cette formation-là, ce show-là, ce groupe-là, c’est vrai que c’est la première vraie tournée aux Etats-Unis et c’est kiffant de pouvoir déplacer tout le setup, les écrans, les trucs qui roulent etc… On emmène tout ça avec nous, c’est pas simple, ça coûte un peu de sous aussi, mais de pouvoir le faire, c’est cool.
A New-York vous avez fait salle complète, alors qu’ici pas forcément…
Oui New-York c’était complet en effet, mais après, en terme d’ambiance il n’y a pas forcément tellement de différence en fait. C’est juste qu’il y avait plus de monde.
En venant aux Etats-Unis, vous essayez de conquérir un nouveau public, c’est donc quand même différent de faire un Zénith complet… Vous arrivez ici ici sans être assurés qu’il y aura du monde.
Oui c’est clair, mais on le savait de toute façon qu’on repartirait « de plus bas », enfin dans le sens où il faut reconquérir un public, les salles etc. Mais encore une fois, on a une certaine expérience donc on sait qu’il faut passer par là pour développer un projet, que ce soit Hocus Pocus, Beat torrent, C2C…
Quand tu bosses sur un projet, tu sais que tout n’est pas gagné d’avance. Et avec C2C on a la chance que ça ait pris tout de suite en France et d’avoir tout de suite des dates remplies, des shows complets et tout. C’est une chance, on en est conscients. On n’est pas forcément étonnés de ce contraste. Les Etats-Unis c’est un grand pays et malgré internet et tous les moyens de communications, il faut le temps que les gens se passent le mot.
C2C, prochains Daft Punk ?
Euh bah non C2C, prochains C2C ! (rires.) Il y a probablement des influences, des sonorités qu’on peut retrouver dans les deux projets, mais bon…
Je veux dire par rapport à votre succès et non à votre musique ?
Bah c’est sur qu’on aimerait avoir leur succès, mais on ne se compare pas forcément. C’est quand même une référence, les mecs ont déjà fait quatre albums…!