Un fait divers, devenu récit, aujourd’hui adapté au théâtre. Mais à la base, il y a une vie. Une vie d’à peine 25 années, écourtée violemment, en décembre 2009, dans l’arrière boutique d’un supermarché ici à Lyon. Un jeune homme entre dans un supermarché, se dirige vers le rayon bière, en ouvre une, la boit et en meurt. Il va mourir pour une canette de bière.
Laurent Mauvignier va faire de cette tragédie triste et violente un récit, écrit. Le comédien et metteur en scène Michel Raskine va rencontrer ce texte pour le mettre dans la bouche d’un comédien et d’un percussionniste. La pièce se nomme « Ce que j’appelle oubli« , elle est jouée aux Célestins jusqu’à dimanche.