Pour la toute dernière Potion, c’est Camille qui se dévoile en magie au micro de Jeanne Lacaille ! Un entretien ultra-sensible au fil duquel la chanteuse évoque son rapport à l’invisible et convoque notamment les mandalas sacrés d’Hildegarde Von Bingen, le mystère millénaire des fougères, la mystique des forêts et la puissance de la vibration collective. SPOILER : à la fin de l’émission, ça part en duoooooooo.
Je peux vous dire un secret ? Camille, c’est l’un des ingrédients majeurs de ma Potion à moi. La chanteuse est entrée dans ma vie en 2005 avec Le Fil, un deuxième album bouleversant, initiatique pour moi, fille des champs âgée d’à peine 14 ans. Sa liberté poétique, son imaginaire habité, sa voix, sa manière de la déployer, de la démultiplier… Tout alors m’avait semblé magique, chamanique même. Je me suis toujours sentie bien dans ce disque, comme dans une forêt, un refuge, une maison. De là, je l’ai remonté le fil, découvert Le Sac des Filles, son premier-né, mais aussi ses collaborations avec le regretté Jean-Louis Murat ou son éclat au sein du projet Nouvelle Vague, et depuis, la musique de Camille m’a toujours accompagnée. Music Hole en 2008, Ilo Veyou en 2011, Ouï en 2017 : à chaque nouvel opus, Camille surprend, innove, elle envoûte, elle magnétise… À l’image de ses lives, plus proches d’une cérémonie ou d’un rituel collectif que d’un spectacle à consommer. Sa dimension spirituelle, les musiques sorcières qui l’inspirent, sa relation aux mondes invisibles… Pour La Potion, Camille se dévoile sous un jour tout à fait inédit.