Aujourd’hui dans La Potion, une des rares voix féminines du maloya : la musicienne réunionnaise Christine Salem !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Après des débuts dans les années 2000 avec son groupe Salem Tradition, Christine Salem a pris le temps de vivre plusieurs aventures musicales, entraînant son maloya vers des routes plus éclectiques avec Moriarty, la chorégraphe Valérie Berger, ou la deep house d’Alex Barck. Cinq ans après Larg Pa Lo Kor, son premier album solo, Christine Salem est de retour aujourd’hui même avec Mersi, un disque qui rend hommage à ses ancêtres disparus.
Dans La Potion de Christine Salem, il y a du maloya bien sûr, du blues et beaucoup d’horizon… Libre et affranchie, la musicienne s’éloigne dans Mersi encore un peu plus du combo percussions-voix traditionnel du maloya pour sublimer la guitare et au violon de ses complices. De sa voix profonde, Christine Salem remercie les anciens et croque le monde d’aujourd’hui, tout en livrant, entre rock séga et maloya, un disque hautement spirituel… Pour La Potion, Christine Salem revient sur sa toute première transe, clé de voûte de connexion avec ses ancêtres, et le processus qui l’a conduit sur leurs traces sur le continent africain.