« Jdid », le nouvel album du projet mené par Guido Cesarsky et Hervé Carvalho, arrive en octobre.
Techno Chaâbi ? Dance soufiste ? Trans bledi ? Eux vous diront qu’ils font simplement de la Musique de France, comme le disait, en 2016, le nom de leur premier album. Guido Cesarsky et Hervé Carvalho ont eu l’idée d’Acid Arab en 2012, alors qu’ils organisaient les soirées du même nom. Aujourd’hui, sept ans plus tard, ils sortent leur nouveau clip, premier titre d’un second album, Jdid, dont la sortie est prévue pour le 18 octobre 2019.
Intitulé « Club DZ », le clip est d’une grande simplicité. On y voit le claviériste Kenzi Bourras effleurer les touches de son clavier sous des lights multicolores. Un beau geste des deux DJ et producteurs qui mettent en avant ce membre moins médiatisé du quintet et ancien claviériste du regretté Rachid Taha. Le groupe avait d’ailleurs concocté une playlist en hommage au chanteur disparu en septembre 2018. « Club DZ » fait référence au mot « Algérie » en arabe : « Djazaïr ».
Le nouvel album d’Acid Arab affiche, de par ce nom, une velléité de réunir les différentes influences orientales, une sorte de panarabisme musical. Jdid, qui veut dire « nouveau » en arabe, est employé en argot avec la même signification que « cool », « frais », « propre » ou encore « nickel ». C’est avec ce double-sens que joue Acid Arab, en mélangeant l’arabe classique et dialectal, celui des livres et celui de la rue. Provoquer une rencontre entre les différentes rives de la Méditerranée afin de créer de l’« acid arabe » : c’est manifestement l’un des objectifs de ce second album que vous pourrez écouter, en entier, cet automne.
Le groupe sera en concert à l’Elysée Montmartre (Paris) le 31 janvier 2020. L’album, lui, verra le jour chez Crammed Discs.
Visuel © Philippe Levy