L’appli connaît le succès en Iran et en Arabie saoudite.
Même si on parle moins de Clubhouse, car ainsi va l’agenda médiatique, cette appli sonore qui permet d’avoir des conversations et des sortes de masters class en direct en petit et moyen groupes est en train de bien s’installer au Moyen-Orient : la fille d’un ancien président Iranien interdite de discours public dans son pays, Faezeh Halimi a tenu une petite réunion de 6h30 pour quelques 16 000 iraniens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, sur Clubhouse, elle s’y est exprimé très librement. En Arabie saoudite, sur clubhouse ça parle de légalisation de l’alcool et de l’avortement. En Iran, encore, beaucoup de femmes ont raconté des histoires de harcèlement sexuel…
Bref en quelques mois, dans des pays où les capacités technologiques de contrôle du gouvernement sont moindres qu’en Chine où clubhouse a très vite été interdit, l’application fait figure de place publique où les sujets tabous sont discutés librement.