Êtes vous sujet au blues de la rentrée ? Oui ? Alors ne désespérez pas ! Tout ça, c’est du passé… Suivez moi, on va soigner tout ça viteuf’ en s’offrant, la truffe au vent un p’tit trip vers la bonne ville de Saintes, où, depuis six ans, les docteurs fous du Coconut Music Festival ont mis au point un remède imparable…
Alors, le mieux, c’est d’y aller franco, à la mode charentaise, en ne chipotant pas et de se faire la totale direct, histoire d’être en suite au top toute l’année.
Rendez vous donc jeudi 6, dès 19h devant l’entrée de l’éblouissante Abbaye Aux Dames, ensemble architectural roman, quasi millénaire, à coté duquel le Chateau de Versailles ressemble à une grosse bouse kitch, pour y retrouver tout d’abord le Coconut Crew aux platines pour un de ces dj sets novateurs et taquins dont ils ont le secret, histoire d’accueillir ensuite sur scène le jeune Voyou et sa pop douce comme un gant de vison ; Jaune, le duo qui donne un nom aux étoiles et Malik Djoudi qu’on ne présente plus bien qu’il ne soit encore jamais passé chez Drucker.
A l’issue de cette première soirée aussi gratuite qu’initiatique, vous devriez déjà vous sentir étrangement détendus, mais, attention, ce n’est qu’un début !
Vendredi, un petit cognac fizz à la main (ça se passe comme ça en Charentes), vous ouvrirez vos chakras bien grand au son de la jeune Anna Burch, nouvel exemple de la classe de Detroit à la voix aussi douce que ses cordes sont rugueuses, This Is The Kit seront de retour, pour donner une suite forcément affolante à leur mythique concert d’il y a 10 ans pour la toute première Coconut Party, Hallo Maud en apesanteur pour clore se début de soirée romantique à souhait avant que les démons du Mauskovic Dance Band ne débarquent pour mettre un gros dawa sur le dancefloor en diluant de la cumbia base dans du Highlife fermenté à souhait…
Et histoire que ça monte bien, c’est Bamao Yendé, le patron de Boukan Records qui vous la jouerera « Paf et Re Paf ! » , juste en suivant. Vous serez donc chauds, mes loulous, le corps délicieusement nappé d’une sueur qu’on aimerait lécher pour tout défoncer durant le Bruxelles Take Over, car il semble bien établi que les Roméo Elvis ne sont pas venus avec toute La Smala et escortés par Caballero et JeanJass pour beurrer les tartines. Si j’étais parisien, je vous dirais que ça va être chanmé, mais comme je zone à Bordeaux, je dirais plutôt que ça va poutrer gavé.
Bien revigorés après cette déferlante hip hop aussi classe que surréaliste et par quelques heures de sommeil, vous serez, en ce samedi, plus que bouillants pour remettre le couvert, mais comme dit le proverbe charentais : « Qui veut tenir jusqu’à l’after, ménage sa cagouille »… Vous profiterez donc de la douceur ombragée des jardins de l’Abbaye, l’après midi en regardant les kids s’éclater dans un univers spécialement bâti pour eux… Profitez en pour régresser tranquille un moment en chassant votre gueule de bois avec une binouze bien fraiche. Il sera en effet un peu tôt pour le pineau, mais pile poil timing pour découvrir à 17 heures pétantes, ce que le bon Lenparrot nous à concocté en matière de création originale avec les élèves du Conservatoire de Saintes (C’est gratuit, mais pensez à réserver).
Ok, vous pouvez y aller sur le pineau maintenant, juste ce qu’il faut pour esquisser quelques pas de sirtaki devant Johan Papaconstantino avant de commencer à lâcher la bride sur l’afropunk so sexy des merveilleux 10lec6 (ok, je ne suis pas objectif, et alors, puisque j’adore ?), un pause dans le pogo ensuite et trop bonne pour le cerveau, charmé par les rimes de Judah Warsky avant de renquiller aux confins de la stratosphère avec l’envoutant Flavien Berger qui me colle encore les poils quand je repense à son sidérant concert d’il y a quatre ans, ici même…
Et maintenant, couchez les gnomes, éloignez mémé des hauts parleurs et place à la deuxième embuscade de ce festival : le Headbanger Takeover lancé en mode francs tireurs partisans par un dj set des 10LEC6 avant que ne débarque l’artillerie lourde commandée par Busy P & Myd suivie d’un bon carpet bombing assumé par Kiddy Smile… Gasp ! ça calme….
Vous en voulez encore, bande de gourmandes ? Qu’à cela ne tienne, direction, les yeux bandés, vers l’after secret secoué jusqu’à l’aube par DJ Lycox, Betty et Glitter…
Et rassurez vous, si le dimanche vous ne réussissez pas à vous lever assez tôt pour choper quelques douzaines de Marennes sur le marché de l’avenue Gambetta, le Coconut vous propose son option La Grande Bouffe, histoire de sortir du pâté à coup de pâté et de rallumer la chaudière avec un pineau fizz bien light avant le traditionnel Bal Trad‘ (si !) final……
Du coup, votre blues de la rentrée, on en reparle ou bien ? Ça ne sera pas nécéssaire ? Parfait ! D’autant que Nova vous offre des pass 1 jour et 3 jours avec le mot de passe donné sur la page Nova Aime !
Coconut Music Festival, du 6 au 9 septembre, Abbaye aux Dames, Saintes. Toutes les infos ICI.