Un MIRACLE qui survient après que la brigade de répression du banditisme soit impliquée.
La semaine dernière, Le Canard enchaîné évoquait la disparition de quatre œuvres, dont trois appartenant à l’Assemblée nationale et une au Fonds national d’art contemporain : des tableaux d’Hervé Télémaque ou Richard Texier, ainsi qu’une une œuvre de Takis, et une gravure d’un auteur inconnu.
La brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne avait été saisie de l’enquête, et la présidence de l’Assemblée avait, au moment des faits, confirmé l’information de l’hebdomadaire.
Les valeurs estimées des quatre tableaux allaient de 49 à 3 500 euros
Dans sa dernière édition, le Canard Enchaîné affirme que deux œuvres ont été retrouvées « posées contre un mur dans une salle de commission », tandis que l’une d’entre elle a été anonymement restituée aux services de l’Assemblée. L’enquête suit son court pour la toile de Télémaque toujours manquante, alors que d’après le journal, « les valeurs estimées des quatre tableaux allaient de 49 à 3 500 euros ».
À croire qu’une « petite enquête », suite à un recensement effectué par la cellule oeuvres d’art du service des affaires immobilières et du patrimoine fin 2017, a fini par ramener à la raison, non sans bravoure, certains résidents de l’Assemblée nationale. Peut-être ce sont-ils souvenus que le Palais Bourbon, contre toute attente, n’était pas un self-service d’oeuvres d’art…