C’est l’objet d’un nouveau livre de King ADZ et Wilma Stone, « This is Not Fashion ».
À la fin des années 80, un groupe de jeunes hommes des quartiers pauvres de Brooklyn nourrit une certaine obsession pour Ralph Lauren. La marque au cavalier devient leur mode de vie et se fait, malgré elle, une place dans le hip-hop. Le mouvement, en l’occurrence celui des Lo-Life, s’accapare un style, un sigle. Un exemple parmi d’autres du lien indéfectible entre mode et musique.
L’auteur King Adz et la graphiste Wilma Stone en font d’ailleurs l’objet d’un nouveau livre, This Is Not Fashion. Ils se sont intéressés à l’impact des « contre-cultures musicales » sur la mode, des années 70 à aujourd’hui. Leur point de départ : « le premier magasin de streetwear » qui ouvrait à New York en 1972, suivi par une traversée du globe, de l’Europe au Japon en passant par l’Afrique, pour découvrir « ces scènes musicales underground qui ont pu inspirer le streetwear et transcender les cultures, les genres et les âges en devenant des phénomènes mondiaux sur le long terme », peut-on lire dans un communiqué.
Pour King Adz, le Jazz représente la première « sous-culture qui a influencé la mode », avec le zoot suit, un genre de costume. Il nous raconte aussi ces fois où un groupe, seul, a influencé la garde-robe du genre qu’il représentait. « Le look Punk c’était les Sex Pistols, et pour celui du downtown de New-York, c’était les Ramones. »
This Is Not Fashion sort ce jeudi via Thames & Hudson.