Si vous êtes encore au lit, et que vous cherchez de bonnes raisons de vous lever aujourd’hui : en voici quelques-unes.
Le jour du dépassement, on en entend parler chaque année… C’est le moment où l’humanité a consommé toutes les ressources que les écosystèmes peuvent produire en un an.
Après cette date, nous vivons en quelque sorte à crédit, en puisant dans les stocks de ressources non renouvelables de la planète.
En 1971, le jour du dépassement était le 20 décembre…
En 1975, c’était le 30 novembre…
En 1980, c’était le 4 novembre…
Cette date, calculée par le Global Footprint Network, un institut de recherches international établi en Californie, ne fait que reculer.
En 2000, c’était le 23 septembre…
En 2010, le jour du dépassement était le 7 août…
En 2019, le 29 juillet…
Mais cette année, pour la première fois, le jour du dépassement est tombé trois semaines plus tard. C’était ce weekend, le 22 août… C’est une conséquence du confinement planétaire…
« Cela montre que des changements importants et rapides sont possibles », s’enthousiasme juge Mathis WACKERNAGEL, le président du Global Footprint Network.
Alors, peut-on poursuivre sur cette voie, sans reconfiner la planète entière ?
Oui, selon l’institut : une réduction de 50 % de l’empreinte carbone permettrait de repousser la date de 93 jours tandis que réduire de moitié les gaspillages alimentaires la ferait reculer de 13 jours.
Selon Global Footprint Network, « Si nous reculons la date de cinq jours par an, l’humanité pourra vivre dans les limites de notre planète avant 2050. »
Earth © Getty Images / Ulrich Baumgarten