Enregistrées sur les tablettes de l’état civil sous le nom d’Ester Mae Wilbourn, Angelia Taylor et Della Daniels, ces trois femmes originaires de Como, une bourgade du comté rural de Panola dans l’état de Mississippi, au sud des Etats Unis, sont aujourd’hui connues sous le nom de The Como Mamas.
Leurs chants inspirés directement du gospel est un onguent pour l’âme. Le producteur Michael Reilly ne s’est pas trompé quand il les a rencontrées presque par hasard, alors qu’il espérait dénicher quelques rappeurs imprégnés par ce chant d’esclaves évangélisés.
La suite a des allures de conte de fées. Enregistré dans leur église, Como Now, leur premier opus est signé sur Daptone Records, le label new-yorkais sur lequel on entend quelques grands noms de la soul et du funk tels Sharon Jones, Charles Bradley ou Naomi Shelton. Paru en juin dernier, Move Upstairs, leur nouvel opus annonçait une tournée qui fait escale ce 18 novembre à Cabriès.
Programmé dans le cadre de Jazz sur la Ville, ce concert est vivement recommandé à tous les amoureux de ce chant dévotionnel, de ce chant qui élève l’âme et fait swinguer les arpions.
On offre des places avec le mot de passe qui n’est pas caché par ici.
Samedi 18 novembre à 20h30 à l’auditorium Pierre Malbosc de la Maison des Arts de Cabriès (2010, rue des Ecoles – 13480 Cabriès). / 20 €