13 années de mystère autour du titre “Diplomat’s Son”.
Quel est le lien entre Vampire Weekend, le groupe de rock new-yorkais qui a brillé dans la Big Apple des années 2000 et 2010 et les Clashes, punks lancés pleine balle dans les années 77 ? Une histoire qui agite les forums de fans de Vampire Weekend depuis la sortie de leur disque Contra il y a 13 ans de cela…
L’hypothèse d’un lien vient du morceau « Diplomat’s Son », 9ᵉ piste du disque, qui ferait référence au chanteur des Clashs, Joe Strummer, lui-même fils d’un diplomate. Le morceau raconte une romance entre un jeune homme et le fils d’un diplomate, un coup d’un soir, qui aurait eu lieu en 1981.
En 1981 les Clashs venaient de sortir leur disque Sandinista, qui partage un thème commun avec celui des Vampires Weekend : les organisations politiques du Nicaragua. Les “Contra” pour Vampire Weekend, et les “Sandiniste” pour les Clashs.
Mais c’est là que les connexions s’arrêtent. De plus, Rostram, producteur des buveurs de sang, a expliqué que cette histoire lui a été inspirée par une nouvelle, que lui avait transmis Ezra Koenig, chanteur du band, qui traite d’une romance impliquant un fils de diplomate, en 81. Une origine bien plus plausible pour ce titre. Quoi qu’il en soit, Strummer ou pas, “Diplomat’s Son” reste un trésor caché de Contra dont on fête aujourd’hui les 13 années d’écoute.
Et pour celles et ceux qui seraient intrigués par cette pochette d’album, illustrée par ce visage juvénile, on vous donne un conseil : ne laissez pas vos photos entre n’importe quelle main, surtout pas celles de Vampire Weekend.