Cette semaine, La Potion part (littéralement) en transe avec Corine Sombrun !
Ethno-musicienne, écrivaine et co-fondatrice du TranceScience research Institute, Corine Sombrun est devenue – un peu par la force des choses – une éminente spécialiste de la transe, et plus précisément de la transe cognitive auto-induite.
Vingt ans après sa première transe, aujourd’hui Corine Sombrun explore, aux côtés de chercheurs et du Trance Science Research Institute, les vertus thérapeutiques de cette technique ancestrale qui repousse les limites de la conscience. La transe qui fait désormais grâce à elle sa grande rentrée académique avec la création d’un D.U. Étude des transes et des états de conscience modifiés à l’Université Paris 8 à Saint-Denis.
C’est le son d’un tambour qui déclenche la première transe de Corine Sombrun, lors d’un reportage pour la BBC sur un rituel chamanique en Mongolie en 2001. Non sans mal, elle finit par accueillir cette expérience, s’en suit alors huit années d’initiation chamanique toujours, une expérience racontée dans le livre Mon Initiation chez Les Chamanes, une parisienne en Mongolie en 2003, puis par Fabienne Berthaud dans le film Un Monde plus Grand dans lequel Cécile de France incarne le personnage de Corine Sombrun.
Voyage au cœur de la transe, c’est aussi le sous-titre de son nouveau livre, La Diagonale de La Joie, paru aux Éditions Albin Michel au printemps 2021. Ce voyage, Corine Sombrun n’aurait sans doute pas pu le poursuivre sans quelques rencontres décisives en cours de route : Pierre Etevenon d’abord, pionnier de l’étude des états modifiés de conscience, Harlyn Geronimo aussi, arrière-petit-fils du mythique chef apache et médecine man amérindien récemment emporté par la covid-19.
Un temps moquée par les scientifiques, la pionnière Sombrun a fondé le Trance Science Research Institute et collabore aujourd’hui avec des neuropsychiatres pour utiliser la transe à des fins thérapeutiques et démontrer que chacun de nous peut entrer en transe, comme elle, par sa seule volonté.