Au micro de Jeanne Lacaille, Rone se dévoile sous un jour inédit au fil d’une selekta mystique, hantée et lutine qui convoque Alain Damasio, Moondog, Aphex Twin, Alan Stivell ou encore Arvo Pärt… Du mystère de la mort à la transe du dancefloor, laissez-vous envoûter !
De quelle magie est-il fait ? Lui, Rone, l’un des compositeurs français les plus demandés dans le monde entier depuis ses débuts en 2008 sur le label InFiné. Lui, enthousiaste lutin de la musique électronique aux petites lunettes rondes, acclamé pour ses albums de Tohu Bohu à Mirapolis, ses créations pour le spectacle vivant à l’image du triomphal Room with a view avec le collectif (La) Horde, mais aussi ses bandes originales de films, pour Jacques Audiard et son film Les Olympiades en 2022 ou encore La Nuit Venue de Frédéric Farrucci pour lequel Rone, qui jadis se rêvait cinéaste, s’est vu récompensé d’un César en 2021.
À 43 ans, Rone continue d’envoûter un public indubitablement sous le charme de son univers onirique, poétique, fantastique et désormais symphonique. En effet, certaines de ses compositions ont été arrangées par Florian Allender et Dirk Brossé pour les 90 musiciens de l’Orchestre National de Lyon. Le résultat de cette entreprise mutante est un disque intitulé L(oo)ping, sorti le 16 juin chez InFiné, à quelques jours de deux concerts symphoniques et à guichets fermés à la Philharmonie de Paris. Un projet à découvrir par ailleurs sur Arte Concert le 23 juin : L(oo)ping, un « film-objet singulier » et inédit fait de danses, de mimes et de captations lives avec l’Orchestre National de Lyon et cinq chorégraphes.
La Selekta Mystique de Rone :
>> Robert Wyatt – Sea Song
>> Johann Johannsson – « Heptapod B (Arrival) »
>> Aphex Twin – « #3 »
>> Alan Stivell – « YS / Renaissance of the Celtic harp »
>> Arvo Part – « Für Alina »
>> Sufjan Stevens – « Death with dignity »
>> Mozart – « Requiem Lacrimosa »
>> Mathew Jonson – « Symphony for the apocalypse »
>> Underworld – « Rez »
>> Moondog – « Elf Dance »
Bonus tracks de la Selekta Mystique de Rone qu’on n’a pas eu le temps d’écouter pendant l’émission qui, sinon, aurait duré trois heures et même si j’aurais évidemment adoré, je me serais fait tirer les oreilles par les gars de la programmation, ils ne sont pas commodes aïe aïe aïe, mais on les adore bisou les gars :
>> Vangelis – « La petite fille de la mer »
>> Jordi Savall – « Le Badinage »
>> Vanessa Wagner – « Etude No.9 de Philip Glass »
>> Brian Eno – « An ending (ascent) »
>> Tim Hecker – « No drums »
>> Skip James – « Devil Got my woman »