C’est l’histoire d’El Grito (Discos La Chicharra /L’Autre Distribution), le nouvel opus de La Cumbia Chicharra, leur 4ème puisque les bons comptes font les bons amis. Et bons amis, ils sont. Presque une famille ! Une famille qui a grandi ensemble, une famille de son qui s’est reconnue une parenté, une filiation dans la cumbia pure et dure, avant de flirter avec des genres voisins, des rythmes d’hier et de demain qui supportent l’idée de convoler en justes noces avec ce genre né en Colombie et qui a submergé tout continent sud-américain et conquis plus tard les amateurs de danse latines à travers le vaste monde.
La grosse boule bleue comme une orange est aujourd’hui cumbia ! De Lima à Tokyo en passant par Marseille, on danse la cumbia, la cumbia d’antan, la cumbia de toujours autant que la cumbia-psyché, la nu-cumbia, l’électro-cumbia, la cumbia-dub, la jungle-cumbia, tropical-bass ou que sais-je encore. Dans El Grito, ce nouvel opus – 8 titres – à paraitre le 15 octobre, La Cumbia Chicharra s’essaie même – avec brio – sur Chikilin à la balka-cumbia, fusion de cumbia et de grooves orientaux, balkaniques. Définitivement, La Cumbia Chicharra n’a pas fini de nous surprendre !
En première partie : Mékanik Kantatik. Sous ce blaze, tout en K, s’en cache un : Nicolas Cante, tout en C. Ce projet électro du pianiste qui n’a peur de rien, ni de personne est désormais un duo fou de rythme latino. Accompagné par la chanteuse, danseuse colombienne Violeta Ocampo, Mékanik Kantatik propulse plus encore que par le passé, les notes et les accords du pianiste dans un monde flashy, sexy et outrancier. Un nouvel album En la Selva Numèrica ((Pschent/AlterK/La Meson/KantatikMusik) est attendu, lui aussi au 15 octobre. Concordance de date, concordance de tropiques pour ne pas dire de tropismes, ces deux nouveaux albums enfoncent le clou des musiques latines sur le dancefloor marseillais.
Si jamais, à la sortie de ce double concert, vous étiez en manque, en manque de cumbia, en manque de chaleur, rendez-vous le lendemain au Talus, la ferme urbaine et associative du bout de la rue St-Pierre pour un concert de La Singular Tropique, formation plus restreinte et plus jeune pour un show forcément plus bucolique, Talus oblige.
Ce week-end, l’été ne sera pas indien mais latin(o)
Cumbia Chicharra et Mekanik Kantatik, le 17 septembre dès 19h30 à l’Espace Julien (39, cours Julien – 13006 Marseille).
La Singular Tropique, le 18 septembre de 19h à 22h au Talus (603, rue St-Pierre – 13005 Marseille).