Balade sensible dans le Lyon de l’autrice.
Trois jours avant de rendre un premier jet de son prochain roman, l’autrice Carole Fives nous reçoit chez elle, boulevard des Belges à Lyon, pour parler littérature bien sûr mais pas seulement. Son dernier bébé parlera d’un art redevenu à la mode.
C’est à son domicile que commence la balade dans Lyon de l’autrice Carole Fives, dont le dernier roman Tenir jusqu’à l’aube sorti en 2018 a reçu un très bel accueil critique. Dans ce cadre familier, autour d’un thé, elle se livre notamment sur le sujet de son prochain roman et les raisons qui l’ont amenée à écrire autour de ce thème, ainsi que sur la multiplicité de son écriture, qui s’épanouit plus volontiers dans le roman mais prend également d’autres formes, parfois, comme le scénario ou la bande dessinée.
Toujours dans son appartement, elle expose sa journée type d’autrice contemporaine, entre écriture pour elle, ateliers d’écriture pour les autres et contraintes routinières de maman d’un jeune garçon. Posé sur son bureau, également, un tableau, qui représente selon elle le moment où elle est passée de la peinture, sa première passion, à l’écriture.
Exit l’appartement, et direction le square des Brotteaux avec Carole, qui a trouvé dans ce parc l’inspiration de certaines scènes de son dernier roman sorti en 2018, Tenir Jusqu’à l’Aube, qui raconte les envies de liberté d’une mère célibataire qui élève son enfant seule à Lyon. Sur le chemin, deux de ses lieux de travail matinaux, la Brasserie des Brotteaux et le Café Juliette. Et sur place, au square, une bande manifestement ravis d’avoir croisé le micro de Nova.
Dans cet épisode diffusé depuis le Musée des Confluences, où Nova s’est délocalisée le temps de la soirée d’anniversaire des cinq ans du musée, l’autrice Caroles Fives évoque le contraste entre la froideur des lyonnais et la chaleur des habitants de Lille, d’où elle vient. Un état de fait qui ne l’a pas empêché de tisser des liens avec d’autres artistes de la région, à qui elle peut parfois faire lire ses manuscrits avant qu’ils soient publiés.
Elle aborde enfin l’histoire de son choix pour l’écriture, et l’influence que le monde numérique et globalisé peut avoir sur sa voix littéraire.
Installée pour ce dernier épisode à la Brasserie La Joconde cours Vitton, l’autrice explique son attachement au principe des quotas pour que les voix féminines soient mieux représentées dans la littérature et les arts, et, à quelques jours de rendre à son éditeur la première version de son prochain roman, procède à une petite rétrospective de son oeuvre.