Balade judiciaire dans le Lyon de l’ancienne avocate.
Passionnée d’histoire et d’affaires judiciaires, Caroline Bertrand Thoulon a créé La Justice Racontée pour nous faire découvrir la justice telle qu’elle la perçoit : concrète, vivante et terriblement humaine.
Pour ce premier épisode, c’est dans le calme et beau jardin du Musée des Beaux-Arts qu’elle vous présente qui elle est.
« Les gens sont souvent interloqués de commencer la balade par un endroit si paisible. Ici dans ce lieu je raconte notamment l’affaire du marquis de Cinq-Mars, du coup de la cours de France et le parcours de ce jeune homme qui a fini sur la place des terreaux dans le sang de son exécution. »
Pour ce deuxième épisode en compagnie de Caroline Bertrand Thoulon, celle-ci vous emmène au fameux Palais des 24 colonnes, cet imposant édifice situé quai Romain-Rolland dans le Vieux Lyon, qui abrite la Cour d’Assise du Rhône.
L’occasion pour elle de raconter comment elle prépare les balades et les visites qu’elle propose avec La Justice Racontée.
« J’aime la petite histoire dans la grande Histoire, j’aime qu’on fasse travailler l’imaginaire et qu’on raconte pas simplement les grands événements, mais aussi les choses, presque de façon sensuelles et charnelles : les odeurs, les images, les sons. »
Quand elle était petite elle voulait être juge, juge pour enfant même, mais elle est finalement devenue avocate. La créatrice de La Justice Racontée vous promène entre l’ancien Palais de Justice et la rue Mercière, et nous explique ce qu’implique la différence entre un avocat et un juge, avant de défendre l’importance de l’accès à la justice pour tous les citoyens.
C’est à des balades, des conférences et des séances publiques au tribunal que l’ancienne avocate vous propose de vous emmener avec sa Justice Racontée. On la retrouve dans la rue Mercière cette fois, en route vers le Palais de Justice et ses 24 colonnes. L’occasion de se souvenir (ou d’apprendre) que cette rue, si touristique et emblématique désormais, fut pendant de nombreuses années bien différent de ce qu’on lui connait aujourd’hui.
« Ce quartier était plein d’hôtels de passe et de maisons closes. C’était une spécificité de Lyon parce depuis 1946 la loi Marthe-Richard avait interdit les maisons closes, mais à Lyon elles ont vite rouvert, protégées par certains policiers qui donnaient une tolérance au tenanciers de bordels en échange d’informations. »
Pour ce dernier épisode, c’est à l’intérieur de l’ancien Palais de Justice et ses 24 colonnes qu’elle vous emmène, lieu impressionnant, intimidant, dans lequel on n’ose pas rentrer, mais qui selon elle mériterait d’être plus connu. Et c’est d’ailleurs avec son nouveau statut de vulgarisatrice qu’elle tente de nous raconter la justice, avec toute la pédagogie nécessaire pour la désacraliser un peu.