Après avoir parcouru le monde en solo ou dans plusieurs groupes reconnus tels que Nola Is Calling, le multi-instrumentiste et globe trotteur raconte son aventure et présente son nouvel album « Soleil Kréyol »
À l’occasion de sa venue à Lyon pour les Nuits Zébrées de Nova, Mathieu Girod a rencontré David Walters au 360 Music Factory à Paris lors du Festival Au Fil des Voix.
C’est dans cette ville que l’artiste a grandi dans les années 70. Né d’une mère de Martinique et d’un père de Saint-Kitts-et-Nevis, David va se forger une identité musicale avec les disques de ses parents et avec les groupes de rock tels que Led Zeppelin, qu’il s’amuse à reprendre avec ses amis du 10ème arrondissement. Il va dès lors, apprendre à jouer de plusieurs instruments, et se tourner entièrement vers la musique. Dj et multi-instrumentiste, il intègre le collectif électro-jazz Zimpala et partage les scènes avec des artistes prestigieux. Un premier voyage en Afrique donne un premier album « Awa » ou l »artiste avec sa percussion atypique qu’il nomme « étoile » brasse déjà les frontière et les codes pour produire un son singulier.
Muni de ses instruments, de ses disques et de sa voix, David Walters va écumer les scènes puis voyager pendant 5 ans à travers le monde au sein de l’émission Les Nouveaux Explorateurs. Hyperactif et ultra-prolifique, dès son retour de voyage, il reprends aussitôt la route. On le retrouve en réalisateur du fameux groupe Nola Is Calling. Une aventure sonore aux côtés de big chiefs de la communauté Black Indians de la Nouvelle Orléans qui sera considéré comme un des meilleurs album de l’année par la BBC.
Cette année, David Walters revient avec un nouvel album « Soleil Kréyol« sur le label Heavenly Sweetness, réalisé avec le producteur lyonnais Patchworks. Un disque inspiré du parcours de son grand-père, danseur de claquettes et cuisinier antillais, qui a migré à New York dans les années 50. Une ville dotée d’un héritage culturel immense, pionnière dans le funk, la house et le hip-hop. Cette cité qui a fait la renommée de bon nombre d’artistes, de Duke Ellington en passant par Jean-Michel Basquiat, fascine David depuis toujours. En marchant en musique sur les pas de son aïeul, David Walters avec son nouveau disque, navigue entre les Amériques, l’Afrique, et les Antilles pour proposer un nouveau groove dans les sonorités de l’atlantique noir.