Le morceau s’appelle « Freedom ». Il porte bien son nom.
Allez, on vous arrête deux secondes. Certains d’entre vous ont peut-être un peu plus de temps, ces dernières semaines, que d’habitude, mais une rumeur urbaine dit que disposer du temps n’est pas forcément suffisant pour le prendre vraiment.
Alors on vous arrête. 4 minutes et 10 secondes exactement. Le temps pour vous de vous suspendre, à nos côtés et aux côtés d’un quatuor, regroupé pour l’occasion. David Walters (oui, l’auteur de Soleil Kréyol, album très diffusé sur cette antenne) en chef d’orchestre et autour de lui, le violoncelliste Vincent Segal, le joueur de kora Ballaké Sissoko, le percussionniste Roger Raspail.
Où est la beauté ? Ce matin elle est ici et elle a pris le temps en otage, au sein de ce studio qui crie le nom de la liberté (en anglais, ça donne « Freedom ») et où, comme les cris sont murmurés par des humains qui mettent leur sensibilité viscérale au service des autres, deviennent des caresses.
Un disque, regroupant les quatre artistes, sortira le 5 février 2021. Il s’appellera Nocturne et là encore, le titre est infiniment adapté. Il sera suivi, si le monde est de retour à sa place d’ici là, d’un concert à La Cigale, le 11 mars.
Visuel © Freedom