Un Suédois se lance dans le business de la musique post mortem
On croyait qu’ils ne savaient faire que des meubles mais non, les Suédois savent aussi faire des sound systems. Pas n’importe quel sound system cela dit, des sound systems dernier cri et… à l’usage des morts.
Fredrik Hjelmquist, le pédégé de Pause Ljud&Bild, a ainsi inventé le premier sound system pour cercueil : Catacombo. Pour vendre son produit high-tech ($23.000 pour le cercueil d’entrée de gamme), le Suédois n’hésite pas à flirter avec le mysticisime et à invoquer le pouvoir « surnaturel » de la musique sur les morts. Ben voyons.
A défaut de faire revenir les morts des Enfers, la musique les accompagnera tout au long de leur traversée du Styx. Seul problème, le défunt aura beau se retourner autant de fois qu’il le veut dans sa tombe, ce sont ses proches qui décideront à jamais des modalités (titre, volume…) de l’éternelle écoute.
Tâchez donc d’être clair dans le testament, si vous ne voulez pas passer les 500 prochaines années à écouter du Johnny ou du Raphaël.
Vous l’aurez compris, il est loin le temps où Xzibit retapait votre épave en mode Pimp My Ride, aujourd’hui la mode est au Pimp My Coffin.
Sinon, ce dj-résident du Trépaclub n’en est pas à sa première fumisterie gogo-gadgeto-sonique. Déjà en 2010, il avait créé le premier jukebox à ingérer : The Human Jukebox. Le principe ? On avale une capsule de la taille de celles que les bouletteux sud-américains s’enfilent avant de prendre l’avion – une seule suffit en l’occurence – et on se transforme en jukebox vivant.