Aujourd’hui dans La Potion, un musicien profondément habité : Liam Bailey !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Depuis plusieurs mois sur Nova, on vous joue White Light de Liam Bailey, un morceau échappé d’Ekundayo, le deuxième album du songwriter britannique, paru le 13 novembre dernier chez Big Crown Records. Un disque composé avec LE maître ès-groove Leon Michels, mêlant habilement riddims jamaïcains et soul sensible, R&B mélancolique et dub analogique à la Lee Perry sans jamais se complaire dans le vintage pour autant. Entre les lignes, le soulman de Nottingham se dévoile, écorché vif et poétique.
Ekundayo signifie « et le chagrin devient la joie » en yoruba. Avec un titre comme celui-ci, évoquant le pouvoir de transformation voire de guérison de la musique, j’étais forcément intriguée. Et si c’était affaire de magie ? Alors à l’occasion de son passage dans Chambre Noire, l’émission de live de Radio Nova, j’en ai profité pour tirer les choses au clair avec Liam Bailey. Résultat : Liam Bailey se confie sur son rapport à la magie, loin des clichés des films Disney, et nous explique les pouvoirs magiques de la weed et du reggae, spirituel et collectif… Yessaï !
Visuel © Eduardo Donoso