Si vous êtes encore au lit, et que vous cherchez de bonnes raisons de vous lever aujourd’hui : en voici une.
Une histoire assez émouvante, lue dans le journal La Marseillaise… L’histoire commence il y a 75 ans, quand une certaine Aimée Randonnet reçoit des lettres d’amour. Des dizaines de lettres, en 1943, 44, 45. Ces lettres, Cécile est tombée dessus par hasard… Ou plutôt, on les lui a apportées. Cécile travaille dans un bureau d’études en environnement, et en ce moment, elle remplit une mission dans une déchetterie en Charente-Maritime. Ce mercredi, vers 10h, elle poste sur Twitter un message en guise de bouteille à la mer : « Je travaille en déchetterie et un homme est venu nous apporter un carton rempli de lettres adressées à une certaine Aimée Randonnet. Aidez-moi à retrouver ses enfants/petits enfants. Je ne veux pas que ça parte à la poubelle ».
Le message est accompagné de photos, précisant que « la plupart des lettres datent de 1943/44/45 et ce sont principalement des lettres d’amour ». En quelques heures, son message est relayé près de 30 000 fois. Vers 20h30, Cécile apporte la bonne nouvelle : « J’ai bien retrouvé sa famille. Aimée a eu deux enfants avec l’auteur de toutes ces lettres. Ils veulent les récupérer. L’histoire est encore plus belle ».
C’est l’intervention sur Twitter du petit neveu de la destinataire qui a permis de retrouver la famille : « Il s’agit de la correspondance de Aimée et de son mari, Pierre, parti à la guerre, détaille-t-il. Ils se sont mariés très jeune. Elle avait 17 ans. Aimée n’est plus de ce monde, mais 200 lettres d’amour écrites pendant la guerre ont échappé au triste destin de la benne à ordure… Ca m’a donné envie de me lever, ce matin
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