Les journalistes Agnès Faivre et Sophie Douce ont reçu l’ordre de quitter le Burkina Faso.
Le vendredi 31 mars dans l’après-midi, Agnès Faivre journaliste pour Libération, est convoquée par les services secrets burkinabè, à Ouagadougou. Sa consœur Sophie Douce, du Monde, est convoquée, elle aussi, dans la journée.
Elles sont interrogées séparément sur leur travail, leur déplacement dans le pays et surtout sur une enquête signée par trois journalistes de Libé, parue quatre jours plus tôt, mettant en cause des militaires burkinabés.
Une chronique d’Estelle Ndjandjo.