Un docu sur le rap à Marseille… et une mixtape de DJ Djel en écho. Cap sur la cité phocéenne.
La Fonky Family ? C’est ce groupe qui incarne, après IAM, la « deuxième vague » du rap marseillais, celle qui a permis à la cité phocéenne de se faire entendre au-delà des quartiers nord, du Vieux ports et des quartiers périphériques de la ville. C’est Don Choa, Le Rat Luciano, Pone, Fel, Sat l’Artificier, Menzo, DJ Djel.
Leur featuring avec Akhenaton sur le très gros classique « Bad Boys de Marseille » avait fait basculer le rap, selon le documentaire, D’Iam à Jul, Marseille capitale du rap (toujours à visionner sur le site de France Télévision et en partenariat avec Radio Nova), dans une autre dimension, de la même manière que leur album Art de rue (« gloire ! ») avait gravé dans le marbre (et pas dans la roche, comme chez Sniper…) leur place prépondérante dans l’histoire du rap français. Culte ? Plus que ça.
DJ Djel en est l’un des DJs historique, de la FF. Sa mixtape navigue, en deux heures, dans le son du 13, avec Soso Maness, Keny Arkana, Mino ou encore Kheops. « Le but c’est de rappeler à quel point le rap marseillais est important dans le paysage de la musique française », dit-il. On le croit sur parole et même, on en rajoute : sans le rap marseillais, le rap français dans son ensemble n’aurait jamais eu le même visage.
Visuel © Dj Djel