Pendant deux semaines, on a traversé l’Australie en long, en large et en travers. On vous raconte.
Ça y est. C’est fini. Deux semaines d’exploration du territoire australien, de rencontres, d’interviews, de reportages… Nova s’est fait la malle en Australie pendant deux semaines, du 6 au 22 avril. Après Adélaïde, Uluru, Darwin et Kakadu, dont on vous faisait le récit dans un précédent article, on a posé nos valises et notre studio à Melbourne, pour diffuser cinq émissions, chacune dédiée à une région différente. Camille Diao et Armel Hemme vous embarquent dans le récit de nos pérégrinations, qui se réécoutent ci-dessous.
Lundi : Kangaroo Island et la Vallée de la Barossa
Au programme de cette première émission, diffusée lundi 16 avril, l’île sauvage de Kangaroo Island, où Camille Diao a rencontré un vigneron bordelais bien décidé à faire du vin loin des diktats français, une artiste locale qui met en valeur les espèces protégées de l’île, ainsi que tout un tas d’animaux (et pas que des kangourous).
Armel Hemme, quant à lui, s’est baladé dans les vignobles de la Vallée de la Barossa, près d’Adélaïde, très réputée pour son vin. Il y a rencontré deux vignerons, un amateur de punk et un « Mysterious Mister Black » – c’est son nom. On vous raconte aussi tous les trucs un peu chelou en Australie, notamment la gentillesse inhabituelle de ses habitants et l’eau qui s’écoule dans l’autre sens, sans parler de ses étoiles et constellations inconnues au bataillon.
Mardi : Adélaïde
Mardi 17 avril, on vous embarquait à travers la ville d’Adélaïde, capitale de l’Australie du Sud, qu’on a trouvée en ébullition totale. Une petite ville (à l’échelle australienne), qui a pourtant une identité bien distincte, et une activité culturelle constante.
Armel Hemme l’a parcourue avec Daniels Langeberg, fondateur d’Ecocaddy, une start-up de vélo-taxis, notamment le nouveau quartier médical ultra-moderne de la ville. Daniels nous raconte aussi cette génération de trentenaires qui, après avoir voyagé un peu partout dans sa vingtaine, revient à Adélaïde pour y fonder un foyer et enrichir la ville. Elle y développe de nombreux lieux de vie, notamment de petits bars, qui ont bourgeonné un peu partout dans la ville ces dernières années et remplacent les grands pubs à l’australienne.
Un autre de nos guides a été le street-artist Peter Drew, engagé dans la lutte contre le racisme et pour l’accueil des réfugiés. Il a fait découvrir à Camille Diao ses œuvres préférées dans les rues colorées de la ville. Côté musique, car Adélaïde en est riche aussi, Clémentine Spiler a assisté au live très très privé d’un jeune groupe de hip-hop, Photograph your Aura, dans leur home studio (c’est-à-dire leur chambre), qu’on vous diffuse juste après leur interview. Et Camille Diao vous parle également du rappeur Dyspora, qui a monté son propre label à Adélaïde, Playback 808.
Mercredi : Uluru et les cultures aborigènes
Mercredi, on vous fait faire le tour d’Uluru, le gros rocher rouge au milieu du désert australien. Lieu sacré pour les aborigènes, dont la communauté locale s’appelle Anangu (prononcer « Ananu »), il est également une attraction touristique et parfois appelé la « Tour Eiffel australienne ».
On a eu la chance de visiter Uluru avec Sammy, le descendant des propriétaires historiques de la terre, qui nous parle de cette alliance délicate entre tourisme et sacré, et nous décrit tous les recoins du rocher. Chacun a une signification, raconte l’histoire de ses ancêtres, et fait partie intégrante de la culture aborigène locale. Une culture dont on a appris quelques secrets qu’on vous raconte dans cette émission.
On a également discuté au coucher du soleil avec un joueur de digeridoo, rencontré le co-fondateur du département de musique aborigène du conservatoire d’Adélaïde, on s’est régalés dans un restaurant qui remet à l’honneur les traditions culinaires aborigènes et croisé un ranger/météorologue qui s’appelle Andy mais qui ressemble très étrangement à Jacques Chirac.
Jeudi : Darwin et le Parc national de Kakadu
Jeudi, on vous racontait la drôle de ville de Darwin, son climat tropical, ses crocodiles de quatre mètres de long et ceux qui les chassent, d’autres chasseurs, d’orages ceux-là, les repris de justice qui se cachent dans la nature.
On a aussi testé pour vous la « meat pie », tarte à la viande et spécialité australienne, avant de partir en exploration dans le Parc National de Kakadu.
Réserve naturelle et terre aborigène, il regorge de wallabies, d’oiseaux rares, sans oublier les occasionnels crocos et serpents qu’on aperçoit au détour des chemins. On y croise aussi des réalisateurs en tournage, comme Stephen Michael Johnson, qui tourne un blockbuster sur la résistance des populations aborigènes à la colonisation, « Une histoire qui a longtemps été cachée », comme il nous le raconte dans cette émission. Et puis des conducteurs de « road trains », ces immenses camions qui sillonnent l’Australie. On écoute aussi Jonny Faith, rencontré à Melbourne, qui nous a donné un peu de son temps pour une interview et un mix.
Vendredi : Melbourne
Vendredi, pour le dernier épisode de nos aventures australiennes, on vous décrivait l’effervescente Melbourne, capitale culturelle de l’Australie.
Installés dans un restaurant vegan au milieu dans le quartier de Thornbury, au Nord de la ville, on a reçu la rappeuse et poétesse Sampa the Great pour une interview, mais aussi Pikelet, musicienne et activiste LGBT avec qui on a discuté piano et militantisme, ainsi que REMI, duo de hip-hop originaire de Melbourne en pleine ascension, qui nous a offert un live exclusif.
On est aussi passés voir des cousins radiophoniques, la radio aborigène 3KND. Son patron nous raconte l’importance des médias communautaires aborigènes en Australie. Et puis on a croisé la route de Miranda Gibson, militante écolo qui a vécu près de 500 jours dans un arbre en Tasmanie pour lutter contre la déforestation.
Avec l’aimable participation du Cercle des Vacances, de Tourism Australia, l’office de tourisme de l’Australie du Sud, Le Territoire Nord australien, et la compagnie nationale aérienne Qantas.