Des albums, il en sort désormais 2520 par semaine (chiffre approximatif). Pour vous aider à faire le tri, voici la sélection hebdo de Radio Nova des albums à ne pas louper.
Isaac Delusion, Lost and Found (3ème Bureau/Wagram)
Une ambiance bien plus mystique que d’habitude habite ce nouvel album. Isaac Delusion, le groupe français révélé au grand public par sa reprise de « Couleur menthe à l’eau » d’Eddy Mitchell, est de retour. Ce projet a en effet été composé dans le Morbihan, dans un terrain acquis par Loïc Fleury, le leader du groupe. Au centre de ce lieu, un menhir : « Il y a autour de cet endroit des énergies particulières, particulièrement fascinantes et inquiétantes » raconte ainsi le multi-instrumentiste. Le single « Let Her Go » et ses sonorités pop anglaises, typiques de la musique hexagonale de la dernière décennie, montre que ces énergies fonctionnent bel et bien.
Papooz, Resonate (Half Hawke Records)
Papooz, c’est un classique pour Nova. En 2015, déjà, leur titre “Ann Wants to Dance” titillait les oreilles de nos programmateurs qui l’ont beaucoup joué sur nos ondes. Une surf-pop qui rappelle celle des Beach Boys, guitares cajoleuses et voix langoureuses inclues. Armand et Ulysse sont de retour avec Resonate, un album qui poursuit leur aventure à travers une Californie 70’s fantasmée. Des couleurs chaudes qu’ils défendront lors du Bal de Nova, le 3 février à Bordeaux. Et en plus, c’est gratuit et à suivre en direct sur le 94.9 (la fréquence de notre locale Nova Bordeaux).
Saint DX, Way Back Home (Because)
Saint DX, c’est le nom de scène d’Aurélien Hamm, auteur d’une œuvre électro-pop légère et élégante. Particulièrement marqué par la musique des années 80-90, et le synthé Yamaha DX7 (auquel son nom rend hommage), Saint DX aime les nappes contemplatives façon Grand Bleu (le film de Besson dont la BO était signée Éric Serra). Celui qui nous avait fait verser quelques larmes avec sa pop classieuse et mélancolique sur « There’s no love » continue sur sa lancée avec l’album Way Back Home. Un projet intimiste dans lequel l’artiste cherche à nous faire rentrer dans son univers si particulier, tout en finesse et en douceur.
El Gato Negro, Tigre qui pleure (X-ray Production)
« Mundo Cae« , ça vous parle ? C’est ce titre du Chat Noir qui tournait en boucle sur nos ondes, premier single d’un album à venir. Tigre qui pleure, c’est son nom, rugit cette semaine. Cumbia, salsa, soukouss ou boléro, le félin se balade avec allègre légèreté entre Afrique et América Latina. El Gato Negro poursuit donc son voyage à travers les continents, sa « pop subtropicale » comme il l’appelle, mais parle à tout le monde en abordant le sujet de l’épuisement au travail, le burn-out. Il sera aussi présent le 8 février, à l’Alhambra à Paris, pour le festival Au fil de voix.