“Dans mes concerts, attendez-vous à de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie, de la vie, de l’amour, de la colère, de l’inspiration et le démon de la liberté”.
Bienvenue à toutes et tous dans cette nouvelle session de la Chambre noire de la maison Nova.
L’invitée de ce soir a tout du personnage bad ass dans un manga ou un film d’action.
Vous savez, l’héroïne qu’on veut voir gagner à la fin. Celle qui n’a pas de temps à perdre, bien consciente que parfois la vie ne fait pas de cadeau. Celle qui sait rendre les coups dans un monde où, trop souvent, on violente les femmes au sens propre comme au figuré.
En réaction, notre héroïne a décidé non seulement de rendre coups pour coups, mais aussi d’adresser à l’industrie musicale à travers son allure et ses sonorités un gros “fuck you”. Le tout avec le sourire.
Je suis, clame-t-elle, “une bombe aux cheveux bleus. Présidente qui prône l’orgasme féminin, la libération de la femme, de son corps, qui fait de la musique pour rappeler aux femmes leur pouvoir”.
Une musicienne, mais aussi designeuse et styliste sud-africaine qui a créé son propre style musical : le futur ghetto punk, genre hybride entre sonorités sud-africaines, le désormais culte et adore ici amapiano, pop, électro, hip hop, qui a séduit et convaincu des artistes en devenir à collaborer avec elle. On pourrait notamment nommer Die Antword, Gorillaz ou encore une certaine Beyonce.
Une spontanéité sonore riche et un discours anti-victimaire profond pour une combattante qui, selon ses propres mots, ne s’est pas donné d’autres choix que de réussir, ou réussir, ou réussir. C’est ce qu’on lui souhaite bien évidemment avec la sortie de son 3ᵉ album Phases, qui sort ce vendredi.
Merci de faire de cette Chambre noire notre champ de danse et de bataille, Moonchild Sanelly.