Un tube, un trio, des très, très bonnes ondes.
Ce groupe, c’est l’histoire de trois amis. Une fille et deux mecs qui, pendant le premier confinement, ont décidé de s’isoler à la campagne et d’en profiter pour prendre du bon temps.
Le temps de flâner, de jardiner, d’aller chercher les œufs des poules, de cuisiner, de se marrer, de jouir du calme ambiant, en espérant mieux retrouver ensuite la ferveur des soirées électro de Lille, Paris, Rome ou Rio de Janeiro.
En attendant, notre trio s’est attelé, entre deux épluchures d’oignons, à faire de la musique. Avec pour chacun sa spécialité, sa sensibilité. À vous de choisir qui est David, César ou Rosalie. Jules Jim ou Catherine. Ou encore Hubert, Vinz ou Said.
L’une à la double identité franco-brésilienne, est armée de ses carnets où sont notés ses pensées sur le féminisme, le lâcher-prise, la libération sexuelle. Le tout enregistré et chanté en portugais depuis son téléphone, puis envoyé à son pote.
Lui, c’est un Lillois aux amours de jazz, de pop, d’électro, qui a déjà œuvré avec l’ami Myd ou encore Christine and the Queens. Rien que ça.
Il connaît notre dernier larron de ce tiercé gagnant depuis le conservatoire. Celui-ci possède l’énergie plus synthétique qui écoute au minimum un morceau par jour, voire par heure, est un adepte du désordre organisé.
Ensemble ils se sont fixés une seule règle : il n’y a pas de règle. Pas de style Pas de limite à la production. Pas de musique savante. Il faut aller dans tous les sens. Laisser place a l’abandon du corps. À la fois émouvoir et faire bouger les boules.
De ce “friendship musical avec une pointe tropicale”, comme ils se qualifient, est sorti le printanier “Primavera”, morceau plébiscité et adoré par notre antenne.
En octobre arrive un deuxième EP tout aussi prometteur, preuve que ce ménage à trois aux mélopées électronique a un objectif affiché : faire danser les anges et les démons ensemble.
Merci d’avoir transformé cette Chambre noire en purgatoire dansant : Paula, Povoa et Jerge, aka PPJ.