De Byron Bay à Berlin à la Porte de Montmartre.
Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans une nouvelle session dans la Chambre noire de la maison Nova.
Chez nous, pas de processus structuré. L’instinct prime, tous les moyens sont bons pour faire de la bonne musique. Je me ferais taper sur les doigts si je disais que les mots que je viens de citer sont ceux du leader du groupe de ce soir.
Car chez Parcels, pas de chefs. Donc pas de primaire possible et donc pas de lutte polluante de pouvoir. Ici, on prône la démocratie musicale, et ce depuis le début de sa formation en 2014.
Un quintet a la frimousse de Boys scouts, aux influences extra larges qui a beaucoup expérimenté avant de définir son style : un funk disco pop qui se permet même, ce soir, de reprendre du Abba. Mais une pop pour le moins ensoleillé délivré il y a trois ans sur leur premier album éponyme. Une sonorité qui colle parfaitement avec notre été indien.
Un sourire en coin et la mèche balayée par le vent, au volant de la bagnole. Enfin jusqu’à ce que le conducteur du métro nous réveille en nous annonçant le terminus.
Le soleil, ces cinq garçons dans le vent le connaissent bien. Ils ont grandi sur la côte est de l’Australie, à Byron Bay, spot de surfeur par excellence, d’où la comparaison facile avec les Beach Boys
Et comme les génies californiens, eux aussi ne souhaitent pas se cantonner à des clichés et ne pas surfer sur des vagues trop faibles.
Une formation australienne repérée et signée par des labels français qui s’est installé un temps à Berlin avant de faire de la musique là où bon leur semble.
Si la musique électronique a été leur premier amour, ils ont désormais opté pour plus de spontanéité, moins de compression, plus de son Live, plus d’explosion notamment en acoustique comme on a pu l’entendre ce soir.
Une explosion en deux temps a l’image de leur nouvel et double album concept Day / Night qui sortira début novembre.
Travailler entres autres avec les Daft Punk à leur débuts leur a permis de gagner une confiance en eux, au point, aujourd’hui, de tout contrôler et aussi de garder la volonté farouche d’apporter de la magie dans leur musique.