Nous apprenons aujourd’hui le décès de la chanteuse et comédienne Dani. Nous ressortons cette déambulation dominicale d’Aurélie Sfez avec celle qui venait alors de sortir un livre et un album joliment nommés « La nuit ne dure pas », un titre en forme de prophétie claire et obscure.
Ce matin, on part à la dérive avec la chanteuse Dani. Coupe au bol, longues gambettes et mini robe Paco Rabanne dans les années 60, mannequin solaire, actrice nouvelle vague, rose parmi les roses, dandy-girl et grande prêtresse nocturne…
Dani, on l’adore sous toutes ses formes et on la suit partout, on roule dans pleins de taxis et on traverse ce Paris qu’elle chérit.
À la dérive avec Dani, ça commence dans le 10ᵉ arrondissement, près du canal Saint-Martin, au numéro 13 de la petite rue des Récollets.
Elle nous a donné rendez-vous dans son petit temple, chez Quentin, le disquaire qui tient la boutique Record Station. On a voyagé dans le jukebox de Dani, chez les yéyés, et écouté pléthore de 45 tours mythiques…
Ensuite, on est monté dans un taxi pour aller voir son ami Pierre Grillet, parolier de charme, qui a écrit des très belles chansons que tout le monde connaît comme « C’est la ouate » ou « Madame rêve ».
L’aventure s’est arrêtée dans le 5ᵉ arrondissement, près du Panthéon, à l’intérieur de la plus vieille échoppe de magie du monde, chez Mayette Magie Moderne.
Abracadabra ! La dérive magique de Dani c’est par où ? C’est par ici….
Le dernier album de Dani et son livre biographique (Flammarion) sortis en 2016 s’appellent tous les deux La nuit ne dure pas.