Une enquête d’envergure et très scientifique.
Car oui, il y a bien une expérience d’envergure qui vient d’être menée. Des scientifiques ont enfermé des kangourous dans une pièce scellée afin de mesurer leurs pets. En théorie pour vérifier si leur système digestif contenait une bactérie qui pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et que l’on pourrait donc introduire dans d’autres estomacs animaux. En pratique on se demande si ce n’est pas parce que les australiens font face à un ennui hors normes.
Toutefois, maintenant que nous y sommes et que nous avons osé consacrer un article à des pets de kangourous, il convient au moins de vous donner quelques informations valables. Une hypothèse avait été émise que les Kangourous produisaient très peu de méthane, contrairement aux bovidés, dont la surpopulation à travers le monde représente une importante émission de gaz à effet de serre. Rechercher la raison de cette faible émission, pouvait donc mener à des découvertes pour amoindrir l’émission d’autres espèces. (Et donc continuer à produire en masse pour gâcher plus…).
MAIS PATATRAS, après des examens approfondis, il s’avère que les kangourous émettent en fait exactement le même ratio de méthane que les autres animaux herbivores de sa taille, mais un peu moins que les vaches quand même… Formidable découverte. On imagine donc que quelque part en Australie, un groupe de chercheurs, qui depuis quelques mois devait déjà avoir du mal à briller en société et aux diners mondains avec l’objet de ses recherches, a du se sentir bien seul au moment de la découverte et de la publication de ces résultats…
En tout cas pour cette enquête, on se dit que le prix Albert Londres n’est plus très loin.