La crise doit être un facteur déterminant de réformes et de refonte de l’Etat.
Chaque jour dans La Grasse Matinale d’Armel Hemme, un acteur de la vie économique, sociale, environnementale, nous raconte la crise, les crises, ses crises…
Les Parisiens, Parisiennes, touristes de passage dans la capitale sont déjà passés par la place de la Bastille, s’interrogeant sur le sens de la grande colonne au centre. Mathilde Larrere, historienne, spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre, explique que la colonne représente le tombeau des victimes des journées révolutionnaires de 1830 et de celles de la Révolution de février 1848.
Face à la crise que nous traversons, Mathilde Larrere prône le renforcement de l’Etat social, de la distribution, ainsi qu’une refonte fiscale en profondeur. Celle-ci impliquerait un meilleur financement du droit à la retraite, au chômage, de plus grands investissements dans l’école et la santé.