L’espace ? C’est la porte à coté !
Et pourtant, à ce jour, on en sait bien peu… Ce grand vide dans lequel, parait il, on ne vous entendra pas crier, sera t’il un jour une destination touristique à la mode ? Y trouvera t’on de nouvelles planètes pour y recommencer (on ne se refait pas) un dérèglement climatique en bonne et due forme ? Ou bien resterons nous à jamais le nez en l’air sans pouvoir en sonder les mystères ?
L’avenir nous le dira, mais en attendant que se montent les expéditions, faisons confiance à notre imagination, enfin surtout à celle des artistes, seuls capables d’extrapoler notre futur cosmique à partir des bases établies par les scientifiques.
Et pour ça, direction, la cité spatiale du festival accès)s( dans les locaux du Bel Ordinaire, de la Route du Son et autres satellites aux quatre coins de l’agglo de Pau, jusqu’au 7 décembre.
Fidèle à son A.D.N. d’explorateur des Cultures Électroniques, accès)s( y mettra la bidouille en orbite à grands coups de ricochets d’ondes entre la Terre et la Lune, d’urbanismes futuristiques capables de défier les milieux extrêmes, de nouvelles façons de cartographier les allers retours entre l’infiniment grand et le tutti-riquiqui sans oublier de poser la question d’à qui appartiendront donc ces nouveaux mondes, ni de rendre hommage à tous ceux et celles qui, depuis Apollo 11, il y a cinquante ans, ont entrepris de lancer la grande exploration.
Au Bel Ordinaire, balade entre vidéos, installations sonores, visuelles, interactives ou génératives jonglant poétiquement entre phénomènes astrophysiques, haute technologie et science fiction. D’une station martienne, peuplée de marionnettes à un nouvel écosystème autonome inspiré des travaux de la NASA, d’une partie de cadavre exquis en mode ping pong avec la lune ou a une vision mystique sous infrarouge, les possibles offerts par Félicie d’Estienne d’Orves, Hugo Deverchère, Daniela de Paulis, Nicolas Montgermont, Bertrand Dezoteux, Etienne Rey, Wilfried Wendling ou encore Véronique Béland ont de quoi donner envie de sauter dans le premier spoutnik à destination de Tatooine.
Entre Octobre et Novembre, on revivra également la première aventure lunaire grâce, entre autre, à la projection du documentaire Moonwalk One de Théo Kamecke à la Médiathèque d’Este. On évoquera le rôle des femmes dans la réalisation des calculs colossaux nécessités par les vols spatiaux (Les Figures de l’Ombre de Théodore Melfi sera à l’affiche du bien nommé Mélies). Lors de »De l’Art à La Lune« , conférence donnée par Sophie Limare à la Médiathèque A. Labarrère, on y verra un peu plus loin que le bout du doigt tendu par le sage d’autant qu’on aura déja embarqué aux confins de l’univers, et en avant première dans la sonde Euclid en suivant les podcasts de Radio Grenouille…
Voilà, le compte à rebours est lancé, profitez des derniers instants avant le décollage pour consulter l’intégrale du festival ici :