Le Festival incontournable du département de la Loire fait son grand retour cette année, toujours dans le Parc Nelson
Mandela de Saint-Chamond. Au programme, des artistes tous aussi uniques les uns que les autres.
On commence fort avec Les Enfants de Lilith à 19h30 sur la scène du Kiosque avec « Chanson Chaloupée ». Ecoutez les histoires de ce groupe, bougez aux même rythmes qu’eux ils bougent. Cet ouragan vibratoire est comme un voyage de proximité. Une opportunité d’immortaliser un présent fugitif et de dessiner le monde d’après… n’est ce pas magnifique ?
Fatoumata Diawara reprendra le micro à partir de 20h45 sur la grande scène. L’artiste malienne reste inclassable : chanteuse, compositrice, musicienne et comédienne, elle compte parmi les égéries de voix féminines africaines. Fière de son héritage, elle se nourrit des rencontres et des métissages culturels, comme en témoigne « London Ko », son nouvel album sortie le 12 mai 2023.
22h, place à l’énergie du Projet Schinéar, scène du Kiosque. Si vous ne les connaissiez pas encore jusqu’à maintenant, alors on vous garantit que vous ne parviendrez pas à les oublier de sitôt après l’écoute de leurs chansons ! Ils proposent une musique du monde radicalement contemporaine et rugueuse où se mêlent Balkans, Moyen-Orient et Asie, musiques traditionnelles et énergie rock. On ne vous en dit pas plus, mais le Projet Schinéar se voit un peu comme un laboratoire de rencontre, d’expérimentation et de création autour des musiques traditionnelles avec l’envie de créer pendant un concert, non seulement un moment musical, mais un moment tout court, un territoire…
A 23h 15, la grande scène accueille Lamuzgueule. Rien qu’en lisant leur nom, vous devriez sourire, les cinq membres du groupe libres et décomplexés n’hésitent pas à se jouer des époques et des styles à l’aide de cuivres et de claviers. Des textes en Anglais et en Français, chantés ou rappés, par un duo à la Bonnie and Clyde accompagnés par un saxophoniste, un trompettiste survolté et un pianiste bondissant qui s’enflamment. Tout cela en passant par les mashups des samples d’un multi instrumentiste qui assure la basse, les synthés basses et les machines pour nous consumer. Ca vous va où on continue ?
On passe au samedi 17 juin, laissez place au hip hop sur la scène kiosque, Jaïa Rose, étoile montante de la scène française, vous embarque. Vous êtes vous déjà demandés ce que cela ferait d’avoir un pied dans la douceur sensuelle et glamour du RnB et l’autre pied dans la fureur du rap ? Eh bien vous obtiendrez un cocktail explosif qui infuse la personnalité de Jaïa Rose. De sa voix couleur soul, elle explore un RnB 2.0 aux sonorités voyageant entre pop, electro et trap.
Après le Rap et le RnB, laissez place à la musique Jamaïcaine à 20h45. Inna de Yard, le fameux collectif qui rassemble les légendes du reggae roots, nous fera l’honneur de sa présence sur la grande scène. On cherche à revenir à un dispositif simple, acoustique, en extérieur, au plus proche des vibrations naturelles, des instruments et des voix. Rassemblant légendes intemporelles telles que Kiddus I, Winston McAnuff, et jeune génération avec notamment le percussionniste Var et Kush McAnuff, fils de Winston, le mythique collectif composé de 13 musiciens reprend la route des salles et festivals cette année avec une tournée exceptionnelle en France !
Scène du Kiosque, 22h10, les voix enchanteresses et rugissantes de Zar Electric vous ensorcelleront. Quand la rencontre de deux activistes de la scène méditerranéenne aboutit au mariage entre les transes gnaouies, les boucles de la musique subsaharienne et l’électro, l’appel à la danse se fait instantanément ! Sur les pistes de cet African techno, Anass Zine et Arthur Peneau, chanteurs-instrumentistes au gumbri, à l’oud et à la kora electrique, embarquent Did Miosine aux machines pour un trip envoûtant aux confins du Maghreb.
23h15, Raz et Afla enflamment la grande scène ! Depuis l’antre de leur studio dans l’Est londonien, le producteur Raz Olsher et le musicien ghanéen Afla Sackey inventent une « afro-house » hautement contagieuse, bien ancrée dans les traditions musicales d’Afrique de l’Ouest, à base d’harmonies vocales entêtantes et d’arrangements faisant la part belle aux percussions acoustiques.
Enfin le dimanche 18 juin, sur la grande scène, le duo Picon mon amour, se livre à vous sans complexe ! L’accordéon, le ukulélé, le chant et les multi-basses batteries, accompagnées de clownerie nous dérident à coup d’ébats culottés et de chansons festives. Ce couple un peu fêlé laisse passer la lumière d’une cocasse chansonnerie où on se laisse aller à leur spontanéité farceuse , entre gloussements et déhanchés, confortablement installés dans son fauteuil ou en dansant à en soulever la poussière.
On continue toujours sur le thème de l’humour et de l’inventivité, Mots pour Mômes vous donnez rendez-vous à 18h, scène du kiosque. Les mots seront à la fête, tous les mots, sous toutes les formes, l’orthographe qui parfois nous met à mal, le pourquoi du comment, les émotions que ces mots génèrent… d’une manière générale, ce nouveau spectacle… enfin… ce « concerto pour marmots » mettra les
points sur les « i » et la langue française à l’honneur. Le tout sur des rythmes rock et des mélodies douces et pétillantes !
19h10, les Négresses vertes vous partagent une nouvelle musique tout droit sortie de leur esprit créatif, sur la grande scène. Sous le soleil de Bodega, Voilà l’été, Zobi la Mouche… Surgis en pleine effervescence
du rock alternatif au milieu des années 80, les artistes ont inventé une nouvelle musique populaire au confluent des influences méditerranéennes et anglo-saxonnes. Empruntant au punk, au flamenco, au raï, à l’esprit des bals populaires, le groupe emblématique compte plus de 300 dates au compteur dans le monde entier.
Il y’en aura pour tous les goûts musicaux ! En plus de ça on vous offre des places ICI en jouant sur la page Facebook Nova Aime.