Tu aimes les films de gladiateurs ?
Laisse tomber, p’tit ! J’ai bien mieux que ça : une pleine semaine de documentaires musicaux à gogo ! Oui, tu as deviné : le Festival Musical Écran est de retour pour une quatrième édition qui envoie grave du décibel, du créatif débridé et du panoramique tout azimut !
Es-tu plutôt branché trap music ? Italo-disco ? Grunge féministe ? Sensible aux vibrations moyennes orientales ? Excité par le rock’n’roll cherokee, les folles bidouilles sonores des pires sorciers du son dans de sombres studios teutons ou la confusion lysergique des premières raves soviétiques ? Remué au fond des tripes par le flamenco ou les vibes de Manchester ? La minimale ? Le punk nippon, la techno de Detroit, l’outrance queer, la belgitude expérimentale ou la subversion slovène ?
Tout ça à la fois ? Mazette, il faut être sacrément gonflé(e), au moins autant que les programmateurs du festival qui, tout au long de l’année, visionnent et choisissent ces pépites pour prouver à la face du monde que, nom de Dieu, il n’y a rien de tel que la musique non formatée, voire retournée à l’état sauvage pour te coller les poils !
Et ça n’est pas tout : outre les projections de cette vingtaine de documentaires indispensables, il y a des rencontres, des débats et — suspense — un prix décerné par un jury pointu dans lequel on retrouve entre autres, l’ineffable Bertrand Burgalat et Paula la sismique chanteuse des J.C. Satàn. Ça promet !
J’allais oublier : deux soirées de la guinche qui tue, option arabic funk et italo-disco dans la cour Mably, les 6 et 7 avril… Du lourd.
Feeling chanceux ? On ajoute pour les plus vernis d’entre vous des places à gagner ; le mot de passe pour jouer se trouve ici.
Concoctez-vous un programme de rêve par là.
Musical Écran, Bordeaux, Utopia et divers lieux, du 1er au 8 avril.