Si l’on peut enfin sortir de chez soi, certes ganté.e.s, masqué.es., désinfecté.e.s de la tête au pied, pour tenter de vivre nos vies d’avant, il reste de nombreuses portes encore fermées. Parmi elles, les salles de spectacles, de concert, les cinémas et festivals. Pour palier ce très gros manque, la ville de Pau innove et lance le festival Franchir les murs. Depuis le 15 mai, et ce jusqu’au 4 septembre, ce festival virtuel et visuel proposera des expositions, des films, des playlists, des illustrations autour des cultures urbaines à partir de précédentes manifestations mais aussi avec beaucoup d’inédits et de commandes pour soutenir la création artistique.
Pendant près de cinq mois, street-art, skate, hip-hop, urbex, danse, photo, musique seront mis à l’honneur par “Franchir les murs” que ce soit dans le cadre d’une exposition, d’un court-métrage, d’un long-métrage, d’une playlist d’une BD ou encore d’illustrations. En effet, la ville de Pau a souhaité de cette façon soutenir la création artistique et proposer des activités de sensibilisation aux cultures urbaines à faire à la maison en commandant près de 35 « art-works » à sept artistes : Nicolas Barrome Forges, Sébastien Touache, Yoan Puisségur, Yann Cozic, Sébastien « Jive » Dabadie Schimmenti, Jean-Michel Ouvry et Freakcity.
C’est dans ce but que la ville a également commandé la série Pauvid 20, une exposition photo de Patrice Martins de Barros et un court métrage de Emmanuel Grill sur Pau pendant le confinement.
Nova Aime Franchir les murs et vous offre tous un tas de belles choses issus des créateurs partenaires: des livres illustration de Nicolas Barrome Forgues « On Débarque », des BD « Erwan et la loi du Skatepark » de Yann Cozic et Cédric Mayen, des livres « Les Chroniques de Montreuil » de Jean Fabien et un skateboard « Magenta Skateboard ».
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