Comment raconter l’épopée Funkadelic ?
Ce qu’a entrepris DJ Ally Al, c’est s’attaquer à un monument. La discographie des Funkadelic. En se concentrant sur la période Westbound, leur label, c’est-à-dire entre 1970 et 1975. En 5 ans, ce sont pas moins de 7 albums qui voient le jour. 7 disques qui définissent un son alors unique dans l’histoire de la musique.
Anciennement Parliament, le groupe de George Clinton se voit contraint de changer de nom à cause de problèmes contractuels et opte pour un nouveau patronyme tout en gardant plus ou moins les mêmes membres pour se lancer dans l’aventure Funkadelic. C’est en 1968 qu’ils signent sur le label de Detroit Westbound.
Deux ans plus tard paraît l’album éponyme Funkadelic. En s’entourant de musiciens comme Bernie Worrell, Bootsy Collins, Catfish Collins, Eddie Hazel ou encore Maceo Parker, George Clinton crée une « dream team » dont les créations auront un impact absolument colossal, imprimant à tout jamais le terme de P-Funk dans l’histoire.
Voici comment Ally Al présente son projet : « Il y a eu des castings différents au sein de Funkadelic durant ces 5 années, mais la qualité de la production musicale est toujours restée à un niveau d’excellence. Dans ce mix on retrouve 7 albums : Funkadelic, Free Your Mind (And Your Ass Will Follow), Maggot Brain, America Eats It Young, Cosmic Slop, Standing on the Verge of Gettin’ It On et Let’s Take It To The Stage J’ai volontairement ommis, Tales of Kidd Funkadelic , car ce disque était signé sur Warner Brothers comme une obligation contractuelle, et plus proche d’une notion de devoir à rendre plutôt que d’amour de la funk. »
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