Cette semaine, on laisse les clefs de « Chambre Noire » à Gabi Hartmann.
« Je voudrais donner un conseil aux personnes qui aiment ma musique et me soutiennent dans ma carrière : voyagez, voyagez comme moi, comme j’ai pu le faire et écoutez tout ce que vous pouvez écouter. Soyez ouverts et curieux ! »
Notre invitée précédemment citée semble tout droit sorti de notre radio tant son conseil nous parle ici
forcément sinon nous n’aurions pas obtenu depuis si longtemps le surnom du grand mix.
Notre chanteuse musicienne a de son propre aveu une connexion spéciale avec la musique qui l’a soigné. C’est le biais pour être dans son monde et de pouvoir le transmettre aux autres. Elle reflète son âme humaine dans toute sa complexité.
« J’ai essayé de chercher mes rêves » Précise-t-elle, à travers des textures sonores, des arrangements, des textes et des choix de chansons.
Cette Parisienne, fille de médecins, a donc trouvé très jeune sa voie dans la musique pour guérir les âmes.
Et quitte à le faire, autant que ça se fasse en voyageant. Angleterre, Brésil, États-Unis, Afrique du Sud.
Autant de pays que de styles musicaux à découvrir, à ingurgiter, à étudier, à digérer pour mieux se les approprier. Particulièrement grâce à son timbre chaud et ses textes doux amers en français, en anglais, en portugais et aussi en arabe.
« Ça faisait plusieurs années que j’avais envie d’un projet solo, explique-t-elle, car avant cela, je faisais surtout des projets collectifs. L’album a mûri au gré des rencontres avec d’autres chanteurs et compositeurs, je voulais réunir toutes mes inspirations et en faire le tri. »
Un tri qu’on peut facilement classer dans le jazz, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et nous ne sommes pas les seuls manifestement, quand on voit que notre invité fait partie des meilleures ventes d’albums dans sa catégorie.
Alors jazz, certes ça sonne classe, mais pourquoi ne pas finalement parler de variété.
De la vraie variété dans laquelle on trouverait de la pop, de la bossa nova, des sonorités jazz évidemment mélangées à des sons traditionnels du Soudan ou encore de la Guinée.
Une variété musicale qui ne la cantonne pas à un seul style en fait. Meilleure recette pour parler pêle-mêle d’amour, d’errances, du sort atroce des réfugiés en mer. Un grand mix de douceur, de mélancolie, de voyage, de rêverie et de Mer.
Où s’entremêlent les émotions pour finir comme nous ce soir, dans la joie.
Alors merci de nous avoir livré ce premier album éponyme à votre image qui annonce une longue carrière, riche et variée. Et merci d’avoir fait de cette « Chambre Noire » une île féerique, Gabi Hartmann.