Devenu une affaire de famille, depuis 2004 et la sortie de l’album Father & Sons enregistré par le légendaire Albert Griffiths et son minot Al, The Gladiators tourne désormais sous la direction du fiston, en l’absence du père qui coulerait, malade, de vieux jours fatigués à l’ombre des palétuviers et autres plantes vertes vivaces de Jamaïque. Ces musiciens qui ont récupéré l’appellation The Gladiators visent un peu plus haut que le plupart des tribute-bands ; Al signant avec son frangin Jinaï, de nouvelles compositions qu’on devrait pouvoir entendre sur un prochain opus et lors du concert.
La première partie sera assurée par Kaiwan, une formation d’ici qui réunit pas moins de 14 personnes sur la route autour de Fabien, le chanteur. Cela fait une vingtaine d’années qu’on le croise au sein de multiples aventures (Militan ‘Band, Ganjah Mind ou l’hommage au peintre Fluoman…). Si, ses musiciens sont bien plus jeunes, ils sortent tous pratiquement des bancs ou plutôt des pupitres de l‘IMFP, l’école de jazz de Salon. C’est là qu’ils se sont rencontré. C’est là qu’ils ont élaboré cet exigeant projet et même enregistré un premier opus (Lettre Ouverte à Babylone) à sortir prochainement. Un second sera en cours de finalisation. C’est dire si Kaiwan, cette déesse éthiopienne à laquelle ils empruntent leur nom, n’a pas fini de revenir dans les conversations de plus d’un fan de musique jamaïcaine.
The Gladiators + Kaiwan. Le 19 mars à l’Espace Julien à 20h (39, cours Julien – 13006 Marseille). 17 €