Amos Gitaï revient au théâtre de la Colline pour proposer un nouveau spectacle autour du mythe du Golem. Immersion dans l’argile et dans les textes kabbalistiques.
Le Golem, c’est un être mystique composé de terre et d’argile, qui surgit du sol, de la glaise pour défendre son créateur. Mais cette histoire de Golem, elle vient à l’origine d’une figure légendaire issue de textes kabbalistiques (de la mystique hébraïque), qui a été créer pour protéger la communauté juive en réaction aux persécutions. Une figure de paix et de protection qui fait l’objet d’une pièce, Golem, écrite et mise en scène par Amos Gitaï.
Amos Gitaï, né en 1950 à Haïfa, est un cinéaste israélien influencé dans son travail par ses origines familiales et son expérience de la guerre de Kippour. Après des études d’architecture, il réalise des films. Ses œuvres, elles explorent la mémoire, l’appartenance, l’identité, l’exil et les migrations des communautés humaines.
Pour revenir à cette histoire de Golem, elle se déroule donc du 4 mars au 3 avril à La Colline – théâtre national, un théâtre dirigé par l’auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad. Cette pièce superpose donc le mythe du Golem aux interrogations contemporaines sur le rapport entre création et destruction, entre progrès et désastre.
Sur scène, une mosaïque de comédiens, d’histoires et de témoignages, une mosaïque de langues aussi, puisque se mêlent français, yiddish, allemand, anglais, arabe, espagnol, hébreu, ladino et russe. Et oui, tout ça, mais ne vous en faites pas c’est surtitré.
Maintenant, allons nous faufiler dans la glaise et l’argile pour essayer d’un peu mieux comprendre cette histoire de Golem…
Et pour plus d’infos sur la pièce, tout se trouve ici.