Au fur et à mesure que les avancées technologiques progressent, la notion d’intelligence artificielle se complexifie. Aujourd’hui ces paramètres sont entre les mains de multinationales qui contrôlent le développement et le perfectionnement de ces intelligences.
Google est ainsi actuellement en train de tenter de déterminer si une IA pourra être un jour littéralement créative.
Ce projet, nommé Magenta a été dévoilé ce week-end au Moogfest à Durham en Caroline du Nord. Les chercheurs du programme au nom un peu flippant de Google Brain ont affirmé que le but de la mission était de déterminer si l’IA pourra un jour créer de la musique originale et des arts visuels en étant complètement indépendants de l’homme.
L’équipe du projet Magenta utilise le software d’apprentissage Tensor Flow, en open-source mais associé à Google pour créer. Il vont mettre au point des outils qui vont permettre par exemple d’importer des données en MIDI vers Tensor Flow.
Un membre du projet Magenta, Adam Roberts a notamment orchestré une démonstration d’un program digital de synthé qui pourrait faire de la musique après avoir « écouté » de la musique joué par un humain. L’idée qui est découle est donc que l’IA pourrait être « entraînée »à créer des morceaux de musique.
L’idée de création artistique par une IA n’est pas neuve, le projet DeepDream de Google (Ah bon ? Encore eux?) utilise des algorithmes pour créer des tableaux abstraits, et Magenta est censé suivre le même chemin.
Reste a déterminer si nos oreilles humaines apprécieront cette musique non plus assisté par ordinateur, mais d’ordinateur…