Attarazat Addahabia & Faradjallah : le premier album du groupe est réédité, et il arrive en juillet.
Habibi Funk (c’est-à-dire, « Funk chéri »), c’est le projet d’un Berlinois – Jannis Stürtz, également co-fondateur de Jakarta Records – qui rend hommage depuis plusieurs années à la musique funk ayant émergée dans le « monde arabe » au sens très large. Al Massrieen, The Scorpios, Kamal Keila, Ahmed Malek, Raze de Soare…autant de noms longtemps tombés dans l’oubli, et réhabilités par ce passionné qui ressort des disques comme d’autres ouvriraient des tombeaux de rois d’un passé égaré, sacrés mais pas du tout maléfiques.
Pour sa onzième sortie, le label a décidé de rendre hommage au groupe Attarazat Addahabia & Faradjallah, combo marocain formé, à la fin des années 60, d’une quinzaine de membres (qui ont la particularité d’être tous de la même famille…), qui proposait alors une fusion de percussions dansantes, de sons gnawa, de guitares funky, de choeurs féminins, mélange efficace et judicieux regroupé sur un album – Al Hadaoui – qui n’était jamais sorti avant la réédition que proposera le label. De cet album, un premier extrait vient d’être posté. Celui-ci porte le même nom de l’album, ce qui a le mérité d’être moins difficile à retenir. « Abdelakabir Faradjallah, le meneur du groupe a commencé à écrire ses premières chansons en 1967 pour faire découvrir au public la culture Gnawa. Un genre musical essentiel du Maroc qui combine poésie rituelle, danse traditionnelle, et une musique liée à un fondement spirituel », lit-on dans un communiqué qui rappelle également la date de sortie officielle du disque, en digital et en physique : le 12 juillet prochain.
Et si vous n’avez jamais entendu parler d’Habibi Funk de votre vie, ce qui, en soit, est possible, ce mix devrait vous permettre de rattraper le temps perdu, et de vous mettre à jour, sur ce sujet du moins.
Visuel © Habibi Funk