On s’est longtemps pris la tête, entre nous, sur le cas Hanni El Khatib. Il y avait ceux qui voyaient en lui la parfaite incarnation du rocker 2.0 et les autre qui tordaient le nez à ce projet trop bien tatoué. Un premier album foutraque, un deuxième bétonné par Dan Auerbach des Black Keys, un troisième moite et pervers allant jusqu’à faire le coup de l’œillade assassine au disco… Qui était donc ce garçon qui picole beaucoup trop mais n’est jamais aussi content que quand sa mère vient aux concerts ?
Le coté le plus poilant de la chose c’est que même après la sortie de Savage Times, la compilation qui regroupe ses E.P. en 2016, on continue à s’étriper joyeusement en rédaction (malgré une très belle session dans « Plus près de Toi » mais qui ne compte pas, car ces gars là ne sont pas du matin) entre autre, sur ce très ambigu « Paralysed«
La bonne nouvelle, c’est que malgré quelques morceaux groovys qui, évidemment, rendent les filles complètement dingues, c’est aujourd’hui le clan des tenants de l’option Rock’n’Roll qui l’emporte. Sauf que, lorsqu’on avance qu’il y a là dedans des références subtiles à Alan Vega ou même, soyons fous, quelque chose de Jon Spencer, on se voit confronté à tir de barrage de canettes de la part de la faction adverse.
La seule chose sur laquelle nous sommes d’accord finalement, c’est qu’Hanni El Khatib n’est définitivement pas un un hipster opportuniste mais bien un garçon à ranger dans la catégorie des écorchés vifs qui savent faire la vraie musique du diable.
Et ça, mes enfants, c’est bon… On vous offre des places. Mot de passe ici, ça se clique juste en bas.
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