Et si, le temps d’une Happy Hour ?, on allait explorer le futur ? Voir ce qui s’y prépare, parce que, mine de rien, comme disait Woody, « l’avenir m’intéresse beaucoup : j’ai bien l’intention d’y passer le reste de mes jours ». Lâchez ces boules de cristal, remettez le marc de café dans le compost, laissez la machine à remonter le temps au garage : on a trouvé un moyen bien plus efficace que tout ce folklore pour ressentir le frisson (réjouissant ou inquiétant, c’est selon) du futur : une série de neuf conférences du côté de Cap Sciences. Le principe est simple : une fois par mois, un thème (la gentrification, les robots, la happycratie, etc.), une heure de discussions et un petit verre de l’amitié juste après. Plutôt engageant, n’est-il pas ?
Sous la double égide du magazine Usbek & Rica et du site néo-aquitain Curieux!, on pourra donc esquisser, à main levée mais avec toute la précision souhaitée, quelques grandes lignes des horizons, des récifs et des courants de demain, avec des intervenant.e.s aux cursus et aux spécialistes des plus diverses (scientifiques, journalistes, militant.e.s, artistes, vidéastes, entrepreneur.se.s, citoyen.ne.s, etc.).
Premier de ces rendez-vous, ce jeudi 17 janvier. Le thème sera chaud, très chaud (sans doute même un peu trop) : le climat. « Doit-on attendre la fin du monde pour réagir ? » Il serait préférable que non, soyons honnêtes.
Mais avant de réagir, d’agir, il faut d’abord être informé. Et pour cela, cette Happy Hour ? arrive à point nommé. Avec la juriste en droit international Valérie Cabanes et le conseiller en résilience urbaine Alexandre Boisson, il sera beaucoup question de l’effondrement qui guette, de justice climatique, d’urbanisme écologique ou encore de la pétition sur « L’Affaire du siècle » : ce n’est pas la matière à débats, à explications et à explicitations qui manquera.
Qu’est-ce qu’un.e collapsologue ? Est-on définitivement entré dans l’anthropocène ? Comment éviter les rétroactions climatiques de la Terre ? Autant de questions dont les réponses vous permettront de faire votre miel et de lorgner demain d’un oeil un chouia plus averti. Et vu la myopie de certain.e.s (quand ce n’est pas de l’aveuglement pur et simple) sur le sujet, ce n’est pas du luxe.