Ibeyi… Il y a des artistes comme ça dont la fulgurance laisse pantois…
Croisées il y a trois années à peine, encore toutes timides lors d’une Nuit Zébrée bordelaise, les voilà à présent devenues de vraies stars…
Difficile en effet de résister à leur charme ensorceleur, à leurs mélodies aussi fragiles qu’implacables et, sur scène, à ce mélange d’innocence et de maitrise totale d’un spectacle conçu comme un périple initiatique par deux enfants de la balle aux racines multiples mais qui, quelque part, ramènent toutes vers d’insondables mystères africains.
Trois ans, c’est peu mais dans le cas d’Ibeyi, c’est aussi beaucoup de rencontres humaines, de découvertes artistiques qu’elles ont su intégrer dans leur univers scénique et musical, en perpétuel évolution. A vérifier sur leur dernier album Ash, paru en septembre et sur lequel on croisait tout aussi bien Chilly Gonzales, Meshell Ndegeocello que le jazzman Kamasi Washington qu’elles invitait sur le titre Deathless, écrit à l’attention de toutes les minorités…
Ibeyi, vendredi 1er février, 20h @ La Carène, Brest.