Durant les prochaines semaines, en attendant leur réouverture, Nova donne la parole aux salles de spectacle et festivals amis de la radio.
Nous vous proposons un petit tour de France de ces structures qui font bouger activement la culture dans leurs régions. Ce sont nos partenaires et camarades que nous vous présentons aux six coins de l’hexagone. Qui sont-ils ? Que défendent-ils ? Quel est le dernier événement qui les a marqué et quels sont leurs espoirs pour 2021 ? Ils passent tou.t.es par notre petit questionnaire de rentrée.
Aujourd’hui, c’est au tour de l’équipe du festival ImageSingulières à Sète de répondre à notre questionnaire.
– Racontez-nous l’histoire du festival.
Le rendez-vous de la photographie documentaire ImageSingulières est né, en 2009, d’une envie d’un festival gratuit, convivial et concerné. Nous avons voulu donner une place à la photographie de style documentaire entre les Rencontres d’Arles et Visa pour l’Image. En 2021 devait se tenir la 13ème édition de ce parcours d’expositions dans la ville de Sète, agrémenté chaque année de projections, conférences, visites ou encore signatures de livres. Mais, une fois de plus, la situation actuelle nous contraint à annuler la cette édition 2021. Cependant, la programmation des expositions, que nous avons préparée avec cœur et exigence, sera maintenue et redéployée de juillet 2021 à avril 2022.
– Quelle est sa philosophie / son identité
« Rendre habitables les ruines d’un monde » pourrait être la maxime du festival. Cette phrase devait être notre leitmotiv pour 2020 mais elle nous apparait encore plus vraie aujourd’hui.
Nous souhaitons aider le public à se retrouver parmi le flot incessant d’images que l’on retrouve au quotidien. Sète étant une ville populaire, la gratuité pour rendre accessible notre programmation au plus grand nombre fait partie de notre ADN.
– Quelle est votre ligne artistique ?
C’est surtout la qualité du travail et la pertinence du sujet, son angle, son originalité qui priment lorsque l’on choisit d’exposer la série de telle ou tel photographe.
Nous voulons montrer que la province peut être force de proposition à travers des projets pointus et originaux, et que Paris n’est pas le centre du monde.
Même si cela n’est pas une règle absolue, nous essayons aussi de ne pas répéter ce que font les autres festivals et de montrer des sujets originaux.
– Un des derniers événements qui vous a tout particulièrement marqué.
L’exposition « Valparaiso » à ImageSingulières 2016 d’Anders Petersen et d’Alberto Garcia Allix, deux grands noms de la photographie actuelle ou encore le travail sur la Russie du regretté Sergey Chilikov à qui nous rendrons hommage cette année à travers une projection.
– Quelles sont vos projets, vos envies et utopies pour 2021 ?
La programmation des expositions du festival 2021 est donc redéployée de juillet 2021 à avril 2022. L’occasion de débuter notre mutation et d’anticiper sur l’annonce du changement de nom de notre actuel espace à l’année « La Maison de l’Image Documentaire ».
En effet, avec un espace agrandit au rez-de-chaussée et avant le lancement de travaux de restructuration qui sont à l’étude auprès de François Commeinhes, Maire de Sète, nous pourrons dorénavant présenter deux expositions ainsi qu’une installation sur la façade et organiser des projections et des rencontres dans la cour.
C’est donc au « Centre photographique documentaire – ImageSingulières » que démarrera la programmation le 3 juillet prochain, avec deux à trois expositions tous les deux mois, des rencontres, des projections, et toutes les actions que nous menons habituellement tout au long de notre saison culturelle.
Nous vous donnons donc rendez-vous pour une folle saison photographique à Sète !
En attendant le retour du festival ImageSingulières les équipes vous offre des exemplaires du livre Sète #20 de Christian Caujolle et Clémentine Schneidermann.
Pour jouer c’est —> ICI