Aujourd’hui dans La Potion, la chanteuse et violoncelliste franco-algérienne Nesrine !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Après un premier album en trio avec NES en 2018, Nesrine s’épanouit désormais toute entière et en solo, s’émancipant avec un premier opus éponyme à la croisée de sa culture classique, pop et jazz, le tout sublimé par une musicalité nord-africaine. Un style hybride à l’image de son histoire personnelle, car Nesrine a grandi en France de parents algériens, étudié le violoncelle classique puis travaillé avec le Cirque du Soleil, jusqu’à pouvoir intégrer le East-Western Divan Orchestra de Daniel Barenboim et l’Orchestre de l’Opéra de Valence en Espagne. Aujourd’hui, Nesrine parle plusieurs langues, y compris instrumentales, au point qu’à certains endroits, on ne sait plus si elle joue du violoncelle, du guembri, de la guitare ou bien même d’un cuivre !
Maîtrisant l’art des illusions comme Circé, il y a, avec Nesrine, de la magie dans l’air… Pour la Potion, la musicienne revient sur son rapport à l’invisible, à l’intangible et aux rituels, très vivaces dans sa culture et transmis surtout par les femmes.
Visuel © Nerea Coll