Pas d’bol, le 1er mai est un samedi en 2021.
Pas d’bol ; le 1er mai est un samedi. La fête du travail tombe cette année sur le premier jour du week-end, sur un jour de repos. Pas quoi hurler au complot, même si ce n’est pas jojo !
C’est pas cool ! Doublement pas cool même, car de fait la célébration de la fin de la seconde guerre mondiale qui tombe un 8 mai, aura donc lieu elle aussi un samedi, cette année ! C’est la double peine ! De quoi râler, non ? Alors je râle !Et quand j’ai fini de pester à tout va, je découvre que ce samedi 1er mai 2021 sera aussi la Journée du Jardinage Nu. Vous avez bien entendu : la Journée du Jardinage NuI nscrite dans le calendrier depuis 2005, cette journée est arrimée au premier samedi du mois de mai. Donc en 2021, elle deboule naturellement le samedi 1er mai, un samedi férié qui enfilera si j’ose dire le costume de la journée du jardinage nu !Économiquement parlant, dans un monde marchand, je peux comprendre que les représentants de l’industrie du jardinage aient souhaité créer une journée du jardinage, d’autant que ce hobby en plein développement pèse aujourd’hui grosso terreau 8 milliard d’euro et réunit pas moins de 63% de la population.Ok, ça se comprend. En revanche, je me demande quel lobby industriel a eu envie au début du troisième millénaire, d’aller quémander une Journée du Jardinage Nu.Il n’y a clairement rien à vendre de plus que lors d’une journée du jardinage, à l’exception peut-être de quelques fioles de mercurochrome et boites de pansements. C’est donc par pur altruisme, sans espoir de retour sur investissement, qu’un groupe de personnes constitué en lobby autour du journaliste Mark Storey du permaculteur Jacob Gabriel, a défendu l’idée d’une journée du jardinage nu, afin de glorifier d’un seul coup d’un seul la nature et le naturisme, le jardin et la nudité. C’est beau comme un ange traversant les vignes, à la recherche d’une feuille à sa taille.Cette journée permettrait selon l’un des responsables de la Fédération Française de Naturisme, une plus grande harmonie entre l’homme et son environnement naturel. Julien Claudé-Pénégry sait à priori de quoi il parle. Je pense qu’on devrait étendre son propos à tous ceux qui revendique un lien fort à la nature, et je pense en disant ces mots aux chasseurs que cela touche historiquement les ruraux et depuis quelques années les citadins aussi.